On y arrive!

Bonjour à tous,

Je mesure 1,71m et j'ai toujours été très mince jusqu'à mon entrée à la fac où j'ai pris 10 kg (pas beaucoup de cours, donc beaucoup d'ennui = beaucoup de grignotages + des sorties entre amis plus fréquentes). Je pesais donc 68 kg en avril 2012, date à laquelle j'ai commencé mon premier "régime", que j'appellerais plutôt réequilibrage alimentaire. Je ne mangeais pas vraiment déséquilibré à la maison (je vivais chez mes parents), mais plutôt pas mal de resto, de repas de fête, de Mc do, de pâtes, bref de gros plats pleins de calories lors de sorties. Mais à côté des fruits et légumes, des soupes aussi car j'ai été élevée dans cette tradition et que j'aime ça.
Ce printemps là, j'ai donc perdu 3kg en 2 ou 3 mois, ce qui m'allait bien. J'ai seulement supprimé tous les aliments superflus et essayé de mieux manger, mais je n'ai pas réduit les quantités et je n'ai jamais eu faim.

Puis, le temps passant, l'hiver revenant, j'ai perdu ces bonnes habitudes et repris les anciennes.

Au printemps 2013, j'ai commencé à courir. Ce sport était accessible, il suffisait de sortir de la maison et d'aller faire un tour de lac. Au début j'ai franchement souffert, abandonné plusieurs fois, mais en septembre 2013 j'ai fait ma première course de 10 km et j'ai trouvé ça magique! Puis, l'hiver venant, j'ai partiellement laissé tomber, je n'y allais plus qu'une fois par semaine...

Le premier janvier de cette année 2014, j'ai décidé de me reprendr en main de manière définitive. J'ai découvert Instagram (oui je sais, je suis en retard) et les groupes de personnes qui se motivent à bouger, se refilent des recettes, des photos motivantes... Bref dès le 6 janvier j'étais à la salle de sport. Programme de course, tout d'abord arriver de nouveau à courir 30 min. Objectif atteint en février, malgré des difficultés à supporter la chaleur et l'ennui de courir sur un tapis. A côté de cela, je faisais aussi du renforcement musculaire sur les machines de muscu, et ce quasi-quotidiennement.
Parallèlement à cela, dans mes études, j'avais énormément de déplacements en France, ce qui rimait aussi avec beaucoup de repas au restaurant. Niveau alimentation j'ocillait donc entre des semaines entières au restaurant et des semaines de diète (soupe - salade - fromage allégé...). Pendant ces semaines chez moi, j'ai aussi expértimenté des recettes avec des aliments plus "sains" (céréales complètes, légumes cuisinés, poissons) que je n'avais pas l'habitude de manger.

J'ai aussi travaillé avec un cardiofréquencemètre pour connaître les calories dépensées, et je les reportais sur MyFitnessPal, afin de comparer avec les calories ingérées. Au final, cette appli m'a servi à savoir combien je devais manger pour perdre, et surtout à me rendre compte que mon feeling était assez bon. Les aliments que je n'estimais pas bon ou trop riches l'étaient en effet. En revanche, je me suis rendu compte que le sport brûlait des calories, oui, mais qu'il fallait 1/2h de course pour éliminer 1 seul croissant... Cela m'a donc motivé encore.

Puis, le beau temps est revenu et j'ai recommencé à courir dehors, avec un plan d'entraînement afin d'arriver à courir 1h. L'ennui s'est envolé et le plaisir a été décuplé. Cett fois je m'alimente pour être performante dans mon sport, pour ne pas être génée par des kilos superflus. J'ai aussi déménagé de Paris pour revenir en province, et cette fois j'habite en colloc. Il faut donc cuisiner plus souvent et pas que des plats de régime, mais c'est un plaisir. Pour mon travail, j'emmène une gamelle, je peux donc me faire des salades complètes bonnes et diététiques. Par ailleurs, je me rend sur mon lieu de travail en vélo, soit 1h/jour de vélo = 400 cal.

Ces 2 dernières semaines la perte de poids s'est accélérée :
- un rythme de vie plus équilibré
- des trajets domicile-travail en vélo
- un plaisir en course à pied : le beau temps, de beaux paysages, d'autres coureurs autour de moi, l'objectif des 10 kms en septembre qui se rapproche, le plan d'entraînement efficace...
- une alimentation moins restrictive mais plus de saveurs et de plaisir

Bref, j'en suis aujourd'hui à 60,1kg, mon objectif étant de passer en dessous de cette barre des 60 kg. Je serais presque revenue à mon poids de fin de lycée, à 2 kg près (on dira que ce sont les "kilos de la femme", je ne peux pas toujours peser le même poids que l'adolescente!).
Au delà des kg, c'est la forme que j'ai retrouvé! Le sport est un cercle vicieux délicieux, plus on en fait plus on a la motivation d'en faire, et de faire plein d'autre chose! Je suis moins essouflée, mieux dans mes vêtements, moins génée dans la vie. Je vois que je plais d'avantage et ça me fait plaisir. Ce nouveau mode de vie m'apporte de la joie de vivre, de la vitalité, j'adore courir, me bouger, être à l'extérieur, je suis volontaire pour tout et je n'ai plus la flemme. L'épanouissement total! Je suis aussi étonnée des progrès que j'ai pu faire. Il y a 1 an, j'avais courru 11 min, je crachais mes poumons, j'avais des courbatures et je croyais mourir... Cette semaine, j'ai courru 1h07 (2x30 min) et j'avais la pêche, j'étais fière et je suis rentrée en vélo ensuite, j'ai dormi comme un bébé et le lendemain tout allait bien..!

Paradoxalement, l'atteinte de mon objectif de poids est aussi une inquiétude : et alors maintenant, qu'est ce que je vais faire? Je n'ai plus de but? Heureusement que ce "régime" n'en étais pas vraiment un (pas vraiment de restriction, plaisir dans le sport) sinon je déprimerais...

Dans quelques semaines, quand j'aurais atteint mon poids final de 59kg, mes objectifs seront purement sportifs : courir 1h, passer 2 semaines à tester ma nouvelle endurance en courant "au plaisir", puis commencer un nouveau plan afin d'augmenter ma vitesse de course. Pour l'alimentation, j'ai maintenant trouvé mon équilibre mais cela fait bizarre de laisser tomber cet objectif, de ne plus avoir à m'améliorer constamment pour perdre, perdre, perdre... Il suffit de continuer comme ça, tout simplement. Je vais m'habituer à mon nouveau corps, celui que je veux garder pour toujours.

En tout cas, merci de m'avoir lu et bon courage à vous!