Le régime, et après ?
bioffice323
Messages: 14 Member
J'ai commencé mon régime au mois de mars, du jour au lendemain, avec pour but de perdre un demi bioffice323. Depuis, l'impensable pointe le bout de son nez. Il se pourrait bien finalement, qu'après tout, dans quelques mois, je finisse par perdre mon alter ego de graisse. Depuis l'âge de 6 ans je souffre d'obésité, avec quelques années de répit entre 16 et 20 ans (période où je faisais du sport). Même lorsque mon IMC était inférieur à 25, je me sentais gros. J'ai connu plusieurs phases de perte de poids, mais celle-ci est différente. Après 2 semaines de régime seulement, je savais déjà que j'allais y arriver et depuis je n'ai jamais douté. Ma perte de poids est euphorique, et avec les kilos qui s'envolent une nouvelle question - assez peu naturelle étant donné la personne qui se la pose - pointe le bout de son nez. Que vais-je faire lorsque mon IMC sera de 25 ? Je me sens tellement bien depuis ces 2 premières semaines de régime, qu'avec l'idée d'une phase de stabilisation à 25 je revois le mauvais doute et l'anxiété me gagner.
Et ces doutes se sont vus un peu renforcés depuis la lecture de cet article:
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/20151013.OBS7550/chirurgie-de-l-obesite-et-risque-de-suicide-le-suivi-psychologique-n-est-pas-toujours-respecte.html
Il s'agit de chirurgie. Mais en parcourant divers témoignages sur le net, j'en ai dégagé l'impression que les personnes qui y ont recours ont une perte de poids qui varie de 2 à 3 kgs par semaine. Et quand je lis les commentaires du forum MFP de personnes qui comme moi avaient/ont plus de 50 kilos à perdre, on parle tout de même d'une perte de 1à 2 kilos par semaine. C'est moins rapide, mais comparable.
Alors, comment gère-t'on l'après régime ? Et comment gère-t'on le fait d'être (re)devenu(e) normal(e) ? Avec pour postulat que je n'ai pas l'intention de consulter un psy.
Et ces doutes se sont vus un peu renforcés depuis la lecture de cet article:
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/20151013.OBS7550/chirurgie-de-l-obesite-et-risque-de-suicide-le-suivi-psychologique-n-est-pas-toujours-respecte.html
Il s'agit de chirurgie. Mais en parcourant divers témoignages sur le net, j'en ai dégagé l'impression que les personnes qui y ont recours ont une perte de poids qui varie de 2 à 3 kgs par semaine. Et quand je lis les commentaires du forum MFP de personnes qui comme moi avaient/ont plus de 50 kilos à perdre, on parle tout de même d'une perte de 1à 2 kilos par semaine. C'est moins rapide, mais comparable.
Alors, comment gère-t'on l'après régime ? Et comment gère-t'on le fait d'être (re)devenu(e) normal(e) ? Avec pour postulat que je n'ai pas l'intention de consulter un psy.
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Réponses
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déjà si tu te sens bien dans ton "nouveau" corps, pourquoi tinquiéter déjà d'un mal être qui n'arrivera peut être pas? Rachète toi des vêtements à ta nouvelle taille, écoute les compliments, ça vaut tous les psy0
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Le problème c'est d'être au régime.. Est-ce que tu te prives de quelque chose ? Est-ce que tu étais en régime hypocalorique avec privation de x ou de y ? Ou est-ce que tu as simplement revu ton alimentation en profondeur (rééquilibrage alimentaire) ? Est-ce que tu as pris de nouvelles habitudes ?
Une fois ton objectif atteint, il faut stabiliser (il y a plusieurs topics à ce sujet), trouver l'apport de nourriture qui fera que ton poids ne baisse pas mais n'augmente pas non plus (en dehors des variations habituelles).
Je ne crois pas que ça soit comparable à la chirurgie. La chirurgie est brutale, une fois opéré, plus de retour en arrière que tu sois prêt psychologiquement ou pas, c'est mécanique, si tu manges trop ou pas adapté à ton nouveau système digestif, tu le payes direct par des vomissements, des douleurs ou autre.. Alors qu'un rééquilibrage, tu as toujours la main dessus, tu peux ajuster, adapter. C'est plus dans la réflexion au quotidien je pense (je ne dis pas que ce n'est pas le cas de ceux qui se font opérer mais eux, ont des contraintes mécaniques)0 -
J'achète régulièrement de nouveaux vêtements. Cela fait partie du rituel et de l'euphorie. Avant je mettais des vêtements sombres et amples, aujourd'hui j'ai tendance à prendre du juste au corps plus clair et coloré même si cela boudine. Bon. C'est vrai que la chirurgie a un aspect irrémédiable (quoique cela dépende aussi du type de chirurgie) qu'on n'a pas dans un régime hypocalorique.0
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Je n'en suis pas arrivée là mais je vois bien de quoi il s'agit. Perdre du poids, c'est un projet. On a un but et les efforts ont un impact tangible. Rester stable, c'est aussi du travail, mais c'est moins gratifiant. On bosse pour que rien ne bouge. Peut-être faut-il apprendre à progresser dans autre chose pour garder cette satisfaction.0
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C'est dans ta tête que ça se passe, c'est là que tu seras mince... et bien entendu, ton alimentation devra s'adapter à ce projet.0
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Merci pour vos réponses. Mon régime est devenu une grosse obsession. Il faudra également me débarrasser de cela lors de la phase de stabilisation tout en me faisant à l'idée d'être proche de la normalité. C'est sans doute une question de maturité. Même à 46 ans.0
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Dans mon cas, je n'avais pas beaucoup de poids à perdre ( 15 livres), mais de gros complexes.Depuis que je suis en phase de stabilisation, j'ai plus de difficulté à gérer ma tête (ça fait deux mois que je stabilise), moins compter, vais-je revenir comme avant, retomber dans le sucre, les mauvaises habitudes, les gens nous poussent souvent à manger comme eux...bref! je ne sais pas encore comment faire , je lirai les réponses en même temps que toi. J'ai parfois le sympomes de l'imposteur lol, je me suis acheté de nouveaux vêtements , mais je garde les anciens aux cas où...c'est peut-être pas une bonne idée en tout cas! Je suis contente de voir qu'en ce moment tu te portes bien...continue...0
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Bonsoir, je viens de lire ton post et tiens a te répondre, je me retrouve dans tes commentaires, j'avais certes pas une perte de 50kg et je n'était pas en obésités, mais voilà avant j'était toujours un petit gabarit , je passe les détail de mon histoire mais je me suis trouvé a 30 ans en surpoids, suite a des soucis de santés je me suis retrouvée sur MFP et comme toi j'était euphorique pendant ma perte (j'ai perdu quasiment 20kg) c'était géniale de voir les kg s'envolés et les mensurations diminuer. Maintenant j'ai du mal a me rendre compte de tout ce que j'ai perdu, dans les magasin j'ai tendance a aller vers les mauvaise tailles,la phase de stabilisation est assez dure pour moi, je sais que mon poids est très correct (au point que je ne l'aurais jamais rêver)j'ai un IMC de 19.60 et pourtant je ne me voit toujours pas mince , je sais que c'est psychologique!!! le plus dure c'est de se dire que l'on ne perd plus de poids hors que parallèlement je sais qu'il ne faut plus que j'en perde fini l'euphorie de la période de perte. Mais je tiens bon, j'ai lâchée ma balance de cuisine et je mange ce que j'ai envie, j'ai adopter de nouvelle habitude alimentaire qui me permette de garder mon poids actuel sans privation ,mais en tout cas j'admire la maturitée dont tu fait preuve en devançant les "problèmes"qui pourrais survenir lors de ta stab .bises bonne continuation0
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Plus que le rééquilibrage alimentaire ou le changement physique, on néglige les changements psychologiques qu'induisent la perte de poids. Forcément, c'est difficile on a le nez dans le guidon pendant le régime avec le côté euphorisant de la perte de poids. A la fin, cela peut être décevant, après une grosse perte de poids, certains s'imaginent comme dans les magazines, ils ne s'attendent pas aux vergetures, la peau qui pend et autres plaisirs. D'autres pensent qu'en perdant du poids, tous leurs problèmes disparaîtront. Or, pour beaucoup, la prise de poids n'est qu'un symptôme d'un mal-être et non pas l'origine de celui-ci Enfin, certains ne se font tout simplement pas à leur nouveau corps.
Bizarrement je me sens plus gros aujourd'hui qu'il y a quelques mois malgré les 34 kg en moins ! Plus exactement je me sens gros aujourd'hui et à chaque fois que je vois d'anciennes photos, elles me paraissent irréelles comme s'il était impossible de peser ce poids. Même ma façon de regarder les autres a changé, je traque la graisse sur les autres comme je le fais sur moi depuis plusieurs mois. Ce ne sont que des exemples parmi d'autres mais je ne m'y attendais pas en me lançant dans cette perte de poids.
Pour ma part, je trouve que je relativise quand je rencontre des gens qui ne m'ont pas connu avant, qui me voit comme je suis aujourd'hui. Ils n'ont pas de référentiels contrairement à tes proches qui vont te dire à quel point tu as changé (parfois te dire d'arrêter car t'en fais trop, arghh) et vont te ramener à ta condition de gros ou d'ex-gros. Toi-même, tu vas te mettre dans cette position parce que tu as toujours été comme ça avec eux. Et puis petit à petit grâce à ces nouvelles rencontres, on apprend à vivre avec son nouveau corps jusqu'au point où on le considérera comme son corps tout court.1 -
bonjour !
c'est mon premier post ici, je commence tout juste à noter mes repas sérieusement (6 ème jour sans interruption, je suis contente même si c'est un tout petit pas !) et déjà je me pose la même question alors que je n'ai encore rien perdu ou presque.
Il y a 10 ans, j'ai perdu 28 kilos en un an et demi en participant aux réunions WW. Comme tu le dis si bien, la perte est euphorisante et on se laisse porter par les encouragements du groupe, de l'entourage.
Une fois arrivée à mon poids de forme (juste en haut de la fourchette ICM à 25), j'ai fait la stabilisation et tout s'est bien passé... C'est après que ça a dérapé !
Je ne suis plus retournée régulièrement aux réunions, j'ai démarré une vie à deux avec un conjoint sportif qui aime le fromage et peut manger ce qu'il veut. Des aliments compliqués pour moi ont été réintégrés dans mes placards et il a été difficile d'y résister.
En parallèle, je crois que je n'avais pas encore réalisé quel était ce nouveau corps que je n'avais jamais eu. Je le trouvais très confortable mais l'image que j'avais de moi même était déformée et je crois qu'au bout du compte, je n'étais toujours d'un cerveau sur un corps qui ne m'appartenais pas (est ce que cette image parle à quelqu'un d'autre ?!). Lorsque j'allais m'acheter des vêtements, je prenais systématiquement deux tailles au dessus de la bonne !
Avec le stress du travail, deux grossesses, une bonne dose de politique de l'autruche, j'ai repris tout ce poids (et même plus) en 10 ans. Avec le recul je me dis que ce ne serait peut être pas arrivé si je m'étais fait accompagner psychologiquement la première fois.
Pour rester stable après une grosse perte de poids, il faut sans doute trouver un autre projet aussi porteur pour ne pas se retrouver démuni, avec une impression de vide (et maintenant je fais quoi ?!)...un peu comme préparer une retraite quand on a passé toute sa vie à travailler sans autre passion à côté.
Comme tu le dis, ce n'est pas facile d'entrer dans la normalité quand on ne l'a jamais été...c'est le début d'un autre travail qui n'est vraiment pas plus facile que la perte de poids !
Je comprends qu'on n'ait pas envie d'aller voir un psy mais cela peut certainement aider ....peut être aussi que faire du sport, ou des massages par exemple peut aider à prendre conscience de ce nouveau corps pour se l'approprier ?0
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