Se consoler sans se jeter sur la nourriture

Bonjour. à toi de voir, d'évaluer ton "addiction". Si tu peux gérer seule, tu trouveras l'action qui te fera remplacer ce moment où tu veux compenser en mangeant. ça peut être prendre un livre, aller marcher, faire 10 pompes... N'importe quel petit rituel que tu jugeras plus sain.
Et si vraiment c'est impossible pour toi de résister, tu peux te tourner vers des solutions plus médicales, comme l'hypnothérapie par exemple.

Perso il n'y a pas longtemps j'ai vécu une rupture amicale très dure, moi qui ait des tendances hyperphagiques et bien là je me suis juste entourée de mes amis (ils ne nous en veulent pas d'aller mal) et j'ai prévu un week-end avec une copine pour m'occuper l'esprit et ça a fonctionné.

Tout plein de courage et toutes mes condoléances pour ton chat.

D'abord, je suis désolée pour le décès de ton chat. Ça te fait de la peine, c'est bien naturel.

Chercher la consolation dans la nourriture, quand c'est devenu un automatisme avec les années, ce n'est pas facile de réagir autrement. Tu en es consciente et c'est déjà beaucoup, je trouve.

Ce qui me touche particulièrement dans ton message, c'est le fait que tu cherches d'autres trucs que la nourriture pour te consoler alors que la consolation, en principe, c'est quelque chose qu'une personne donne à une autre. J'espère pour toi qu'il y a des personnes proches de toi qui peuvent t'apporter cette consolation, au moins un peu.

Pour ma part, pendant de nombreuses années où il n'y avait personne pour me consoler, j'ai développé ce moyen de me consoler par certains aliments. En fait, ça me permettait de moins ressentir mes émotions (une forme de fuite). Même aujourd'hui, dans un contexte plus heureux, ça demeure difficile pour moi de renoncer à la nourriture-consolation.

À mon avis, afin de prendre soin de toi (besoin affectif d'être consolée) sans reprendre le poids perdu, tu pourrais t'accorder au moins une part de nourriture-consolation (pour une journée ou un repas ou une collation?) et essayer d'autres trucs en plus. La motivation, que tu as déjà, de ne pas reprendre le poids perdu t'aidera, je pense, à prendre cette consolation en une dose modérée.

De manière générale, je pense que l'on ne peut pas déconstruire d'un seul mouvement (cesser de manger ses émotions) ce qui s'est construit pendant des années. Il faut se donner le temps et le droit de ne pas y arriver pendant un moment, etc. Si la nourriture compense des manques affectifs, je suis convaincue que toute discipline et persévérance pour perdre du poids doivent alors s'accompagner de bienveillance, que cette attitude portera des fruits durables.

Bonnes suites!