Anxiolytiques : quels effets ?
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paleolithique
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dans Bavardage
Depuis un certain temps, je faisais régulièrement des insomnies :
- réveillée vers 2 heures du matin, je me mettais à ruminer et impossible de me rendormir avant 4-5 heures du matin. Et je me lève à 5 h 20 au plus tard...
Bref, mon médecin traitant m'avait prescrit un anxiolytique Lysanxia, à prendre ponctuellement à toute petite dose (1 demi, voire 1 quart du comprimé), dans la soirée. Effectivement, ça marche, je dors beaucoup mieux.
Sauf qu'après 2 mois d'utilisation - en moyenne 1 semaine sur deux - je me rends compte que mon "caractère" a changé :
- je fais des crises de hyperphagie (avant ça m’arrivait, mais rarement) ;
- je cherche à éviter de faire du sport (avant j'adorais ça) ;
- j'ai perdu ma motivation (alors qu'avant j'en avais à revendre) ;
- je deviens indifférente, plus rien ne m'intéresse ;
Bref, en très peu de temps j'ai changé. Je me demandais même si je ne fais pas de la dépression...
A cela se ajoute le fait que je compense en buvant un peu trop de vin.... Avant je savais m'arrêter après un demi-verre, plus maintenant. On dirait que je m'en fiche.
Bien entendu, je pensais que c'est la "vieillerie", les soucis, trop de travail, la fatigue...
Mais depuis peu, je me demande si le fait de prendre des anxiolytiques, même à toute petite dose, ne peut provoquer ce genre de chose.
Donc, si vous avez de l'expérience, voudriez vous la partager ? Merci de m'avoir lue
- réveillée vers 2 heures du matin, je me mettais à ruminer et impossible de me rendormir avant 4-5 heures du matin. Et je me lève à 5 h 20 au plus tard...
Bref, mon médecin traitant m'avait prescrit un anxiolytique Lysanxia, à prendre ponctuellement à toute petite dose (1 demi, voire 1 quart du comprimé), dans la soirée. Effectivement, ça marche, je dors beaucoup mieux.
Sauf qu'après 2 mois d'utilisation - en moyenne 1 semaine sur deux - je me rends compte que mon "caractère" a changé :
- je fais des crises de hyperphagie (avant ça m’arrivait, mais rarement) ;
- je cherche à éviter de faire du sport (avant j'adorais ça) ;
- j'ai perdu ma motivation (alors qu'avant j'en avais à revendre) ;
- je deviens indifférente, plus rien ne m'intéresse ;
Bref, en très peu de temps j'ai changé. Je me demandais même si je ne fais pas de la dépression...
A cela se ajoute le fait que je compense en buvant un peu trop de vin.... Avant je savais m'arrêter après un demi-verre, plus maintenant. On dirait que je m'en fiche.
Bien entendu, je pensais que c'est la "vieillerie", les soucis, trop de travail, la fatigue...
Mais depuis peu, je me demande si le fait de prendre des anxiolytiques, même à toute petite dose, ne peut provoquer ce genre de chose.
Donc, si vous avez de l'expérience, voudriez vous la partager ? Merci de m'avoir lue
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Réponses
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Ah oui, en faisant quelques recherches, en effet :
- les benzodiazépines agissent sur les neurotransmetteurs et peuvent diminuer la sensation de satiété. Ils peuvent augmenter l'appétit.
Bon... c'est u bon début de la fin (faim)
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Ce que tu décris, ce sont les symptômes de l'addiction. Donc oui, ça me fait fortement penser à une dépendance à l'anxiolytique. Lorsque mon père est mort (suicide à Noël), j'ai refusé de prendre ce produit. Mon épouse m'a donné de la phytothérapie et c'est passé ainsi. J'en ai pris pendant quelques mois (avec une très légère dépendance tout de même) et j'ai arrêté dès que possible.
En fait, pour ton organisme, le 1/4 de comprimé, c'est un shoot énorme si tu ne prenais rien avant. Perso je mettrait ça de coté.0 -
Contre l'insomnie chronique, j'utilise l'Euphytose et/ou le chlorure de magnésium.0
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DidierDozer a écrit: »Ce que tu décris, ce sont les symptômes de l'addiction.
En fait, pour ton organisme, le 1/4 de comprimé, c'est un shoot énorme si tu ne prenais rien avant. Perso je mettrait ça de coté.MamieTamar a écrit: »Contre l'insomnie chronique, j'utilise l'Euphytose et/ou le chlorure de magnésium.
Je n'ai pas d'expérience, j'ai toujours été une grosse dormeuse et quand ces insomnies sont arrivées, je 'nai pas pensé qu'une si petite dose pourrait provoquer de la dépendance, surtout prise à intervalles de 3-4 jours d'affilée-arrêt de 3-4 jours-reprise. En fait, tout s'explique : il faut 3-4 jours pour que le taux de produit diminue et commence à manquer.
Et maintenant quand j'y pense : j’ai pris du Lexomil pendant 3 ans il y a 25 ans et effectivement à l'époque j'ai pris du poids (+15 kg).
J’ai déjà essayé l'Euphytose, et d'autres produits 'Aubépine, Passiflore etc) mais ça ne me fait pas grand chose.
Le pire c'est que je suis très fatiguée...0 -
C'est l'Euphytose que j'ai eu aussi à l'époque.
Regarde le Champix, pour arrêter de fumer, c'est une dose nettement moindre que le Lexomil ou Lysanxia et pourtant les effets sont énormes (et néfastes) ! Alors imagine ce que fait ton médicament.0 -
Pfff, tu vois, j'ai cru que si c'est à dose minuscule et ponctuellement ça ne va rien faire.... Tu parles ! Au début, je me suis sentie même mieux, calme et tout... Mais au bout de quelque temps, un mal être, une forme de déprime....
Bon, c'est fini, j'ai un "ennemi à vaincre" ça va me remotiver 0 -
J'ai à ce jour, réussi à me passer de cette béquille depuis 5 jours.0
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La classe 0
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Oui, espérons que ça va continuer 0
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Ca y est l'insomnie est revenue....0
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Ouhlà. Et tu n'aurais pas de solution de repli style tisane ou autre pour éviter les anxiolytiques ?0
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Un bon Tolkien. Après 5 pages de descriptions bucoliques, on tombe de sommeil
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DidierDozer a écrit: »Ouhlà. Et tu n'aurais pas de solution de repli style tisane ou autre pour éviter les anxiolytiques ?
J'en bois déjà, de la tisane. Le problème c'est qu'après ça me réveille parce qu'il faut que je pisse
Je ne compte pas en prendre, ce soir, on verra bien.0 -
Des nouvelles ?0
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J'ai eu de gros soucis cet été et tout l'automne et évidemment de grosses difficultés à dormir. Tout comme toi j'ai pris des anxiolytiques qui m'ont aidés à dormir...quoique pas tant que ça quand j'y pense. Par contre, je n'ai pas constaté d'augmentation de l'appétit ou de changement dans mon caractère si ce n'est que j'étais déprimée avec l'envie de ne rien faire mais je suis persuadée que cela était dû essentiellement aux conséquences de mon mal-être et de cette période difficile moralement pour moi. Aujourd'hui je me suis sortie de ce cercle vicieux de l'insomnie grâce au sport. J'avais lu que le sport pouvais être bénéfique contre l'insomnie. J'ai profité de 2 semaines de vacances à Noël pour me lancer dans la course à pied. Cela a été une révélation: non seulement ça m'a vidé la tête de mes soucis (on relativise) mais ça m'a vidé le corps de toute ma tension et j'ai dormi de mieux en mieux. Aujourd'hui je vais mieux et je continue à faire du sport même si je ne le note pas systématiquement sur mon journal car l'important n'est pas pour moi de perdre des calories mais de me dépenser, d'évacuer les tensions, de me vider la tête pour me garantir une meilleure qualité de sommeil.
Voilà mon expérience. Je crois savoir que tu fais déjà du sport (ce qui n'étais pas du tout mon cas). Ma "recette" ne sera peut-être pas adaptable à tous mais je voulais partager mon expérience. En fait, tout dépend de LA CAUSE de cette insomnie. Après il y a d'autres choses à tester comme la relaxation par exemple ou décaler son heure d'endormissement. Bon courage.0 -
Je prends du Lyxansia aussi et mes cauchemars s'accumulent, j'ai tout le temps faim, pas envie de bouger.
Les seuls moments où je me sens bien c'est quand je m'occupe mais au chômage c'est pas simple.
Donc pour moi c'est un peu les mêmes effets. (Sauf cette nuit ou je n'ai pris aucun médoc mais je m'étais bien activée dans la journée)
Par contre je me force à ne pas boire d'alcool car il me semble que c'est fortement déconseillé avec ce médoc, ça ajouterai à l'effet de dépendance.
ps je précise qu'on m'a prescrit du 10mg (il en existe du 40, c'est peut être ce que tu as) donc j'en prends 1, ça ne fait rien, j'en prends 2, ça me fait perdre l'équilibre si je me lève dans la nuit.0 -
Je suis sous anxiolytique aussi (alprazolam) car je n'arrivais plus à trouver le sommeil - alors effectivement ce médicament endort.
Cependant j'ai remarqué que quand il commence à faire effet, je me sens "dans le brouillard".
A ce moment là c'est souvent que je me lève jusqu'au placard à gâteaux; et le lendemain au réveil je me dit " et zut tu as encore fait n'importe quoi", et c'est tout juste si je m'en souviens.
C'est très bizard, on dirait que mon inconscient prend le dessus.
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Ma mère en a pris plusieurs sortes, ce sont des poisons, j'aime encore mieux les traitements naturels, musique, tisane , grande marche, massage, spa...ou une combinaison...parfois ma biologique comme je disais, ne me reconnassait même plus, elle a eu des hallucinations, une addiction...bref, j'ai bien trop peur pour en prendre, même si jai de l'insomnie, dans ce temps là , je prends une journée "maladie" et je dors chez moi quand c'est le bon moment pour moi...0
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DidierDozer a écrit: »Des nouvelles ?
Merci pour toutes vos réponses. Je pense être sevrée, en tout cas ça fait 10 jours que je n'ai rien pris et au final, je dors mieux.
@Catoche31 mon problème sont des soucis tendineux récurrents qui m'empêchent de faire ce que je veux en sport. Si je cours une fois, je ne peux plus courir pendant 10 jours. Si je nage deux fois de suite, je ne dois plus nager pendant 6-8 jours. Si je fais de la muscu... etc, etc.
Je dois constamment faire attention à tel ou tel membre, voire à deux à la fois et aussi à mon dos et ça en devient lourd. J'en fais pourtant autant que je peux (pas tous les jours).
Si je le pouvais j'en ferais 2-3 heures par jour;.. mais bon 0 -
Au moins une bonne nouvelles
Le reste viendra doucement je pense.0 -
Hello, j'ai connu moi aussi des longues nuits d'insomnies... Lorsque j'ai eu mon burn-out mon médecin généraliste m'a prescris toute une batterie de médicaments pour dormir...total j'étais devenue accro ...après trois hospitalisations pour du repos, je m'apercevais que l'on me prescrivait de plus en plus de médicaments (anxiolytiques mais surtout les régulateurs d'humeur!!!) total je ne dormais pas pour autant et j'ai pris 20kg!!! Un matin j'ai tout jeté et je me suis sevrée toute seule. Aujourd'hui cela fait presque 2 ans que je ne prends plus rien et le comble c'est que je dors comme un bébé!!! Petite parenthèse j'ai fait une thérapie.
J'ai appris pendant cette longue traversée du désert, qu'il ne faut pas avoir le réflexe de se ruer sur Lexomil (qui rend complètement parano...tous les benzo rendent débiles...ou autres anti dépresseurs...je sais de quoi je parle..j'étais devenue une toxicomane et mon dealer était mon médecin généraliste...le plus dramatique c'est que c'était pris en charge!
Courage...Prenez soin de vous
S
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En vous lisant tous et toutes, je prends conscience du danger de tous ces médicaments.
Le pire c'est que j'en ai jamais pris avant ma 29ème année. A un moment j'ai fait une crise d'angoisse et le médecin m'a prescrit du Lexomil... Dont je n'arrivais plus à me passer pendant des années. Même en vacances, j'avais toujours ma "pastille verte" dans ma poche.
Et à un moment j'avais pris 20 kg, sans m'en rendre compte, en accusant la ménopause etc...
Puis, à un moment je m'en suis sevrée moi-même. Et j'ai perdu, avec le régime, mais bel et bien perdu ces 20 kg.
Mais là, il y a 1 an, ma mère est décédée et des soucis avec mon père ont fait que j'ai repris ce Lysanxia pour pouvoir dormir...
J'ai failli retomber dans l'engrenage... encore heureux que je me suis repris à temps...
La vie est longue et différentes choses peuvent arriver. Mais les paradis artificiels ne sont que des emplâtres sur une jambe en bois.
Merci à toutes et à tous.0 -
Coucou,
J'ai pris du Xanax de nombreuses années suite à des problèmes de drogue et de crises d'angoisse. Je peux te dire que c'est une vrai drogue avec un bel emballage et qui ne vaut pas mieux que certaines que l'on nous vend dans la rue. J'étais vraiment accro à ce produit.
Aujourd'hui je suis accro à un autre produit : la codéine, un dérivé morphinique qui défonce bien et qui constipe bien comme il faut à forte dose.
Selon moi, Le meilleur anxiolytique et la meilleure défonce que je connais est le sport (course à pied) :-)
La drogue, c'est le mal.
0 -
Je suis devenue insomniaque vers 25 ans quand ma fille a eu la coqueluche à 9 mois.
Ne dormant que d'un œil et d'une oreille pendant des mois le sommeil a fini par fuir défnitivement.
Mais bon quand on est jeune on a de l'énergie.
La vieillitude arrivant j'étais de plus en plus crevée, en plus bossant à plein temps. Il y a deux ans j'ai commencé à m'interesser à la sophrologie. Une copinaute m'a indique un site où télécharger des séances gratuitement ainsi que de la musique zen plein de trucs du genre. Et là je m'y suis mise Au début ça a été très très dur. Ca me stressait de devoir lâcher prise ne serais ce que quelques minutes.
Je me suis accrochée et j'ai commencé par des micro séances de 30 secondes puis une minute etc.... et peu à peu j'ai appris à me décontracter. J'ai découvert à ce moment là que le soir au moment de l'endormissement j'étais crispée : ben oui quand on essaie de décontracter chaque muscle on se rend compte que certains (visage, mains, sont complètement crispés). Je me suis acheté un MP3 et j'y ai basculé des séances de sophrologie et je m'écoutais ça le soir dans le lit au moment de l'endormissement. Et là bingo ! je suis passée du fait de me réveiller à peu près toutes les heures sans garantie à chaque fois de me rendormir rapidement, à des morceaux de sommeil qui peuvent aller jusqu'à 4h d'affilée.
C'est pour ça que je suis très intéressée par le suivi de sommeil du vivofit car je compte bien observer les courbes sur quelques temps et voir si je peux y piocher des éléments pour améliorer encore mon sommeil qui va mieux qu'avant mais c'est pas encore totalement gagné.
Auparavant au bout de quelques mois d'exercice je suis quand même allée voir une sophrologue pour vérifier si "j'avais tout juste".
Elle m'a conseillé de ne pas laisser cumuler les micro stress de la journée car le soir ça peut finir en un gros paquet plus difficile à éliminer. Je fais donc des micro séances de relaxation autant de fois que je peux dans la journée. Je crois que ça s'appelle body scan. C'est à dire que l'on prend quelques secondes pour vérifier plusieurs fois par jour que chaque muscle est décontracté. cela prend tout au plus moins d'une minute.
Quand on vit un moment stressant elle m'a aussi conseillé si cela est possible de faire couler de l'eau le long de ses avants bras et de visualiser qu'on élimine le stress qui vient de se produire.
Depuis que je fais un peu tout ça j'ai l'impression que même mon caractère a changé : moins soupe au lait, plus calme, moins stressée.
En fait j'ai cru comprendre que le cerveau s'habitue à l'insomnie et qu'il faut en quelque sorte le reprogrammer autrement.
On va dire que je suis en voie de reprogrammation et plus résistante au stress.0 -
CLAMOUNETTE a écrit: »On va dire que je suis en voie de reprogrammation et plus résistante au stress.
Géniale ton expérience de la sophrologie ! ;-)
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