Point Bimensuel - IMC 26 objectif IMC 21 — MyFitnessPal.com

Point Bimensuel - IMC 26 objectif IMC 21

ScytheKairos
ScytheKairos Messages: 245 Member
Modifié (décembre 2016) dans Témoignages de réussite
Salut,
Je crée ce topic surtout pour me "responsabiliser" et m'inciter à persévérer. Bien sûre, je suis très intéressée par vos commentaires ou suggestions.

Objectifs :

J'ai commencé il y a un peu plus de 2mois à noter mes Kcal suite à la lecture de l'anti-régime de Desmurget. Je suis très pragmatique et son approche scientifique et chiffrée me correspond bien.

J'utilise les courbes qu'il préconise de suivre : c'est à dire réduire de 15% mes apports caloriques et augmenter d'environ 100kcal mes dépenses sportives. Dans mon cas ça veux dire consommer entre 1400 et 1500 kcal par jours.
Mon rythme de perte doit être:
  • 6kg en 6mois,
  • 4kg les 6mois suivant,
  • puis encore 5 maximum durant les 2 années suivantes

J'ai toujours été un chouille trop grosse sans être grosse mais en prenant 1kg par an tout doucement... Je mange plutôt bien : peu d'aliments transformé, peu de friandises, des légumes, mais JE MANGE TROP. Genre je suis une fille pas très grande et il n'est pas rare que je mange la même quantité que les hommes de mon entourage !

Point à 2mois :

J'ai perdu 3kg, ce qui est dans les clou même si c'est à la limite de trop vite. 2cm de tour de taille (aucune idée de ce que ça représente mais je suis contente quand même ahah)

Je peux pas faire de leçons au bout de si peut de temps, mais je pense que ça peux être encourageant pour d'autre de lire que c'est pas si dure, que même la difficulté est justement (dans mon cas) de ne pas perdre trop vite. (sinon yo-yo)

Les techniques qui me conviennent :
  • Compenser les gros repas que je fais 1 à 2 fois par semaine en mangeant moins AVANT (genre soirée où je vais boire moult bières, le soir où la grande pizza est à 9€, la lumineuse idée du chinois à volonté et autres fourberies alimentaires !), par exemple le midi du samedi. C'est moins culpabilisant que compenser après, on s'empiffre l'esprit leger et on est pas rabat-joie. D'ailleurs avec cette stratégie, mes samedi sont à peine pire que les autres jours.
  • M'inspirer du Paléo, car je pense que c'est une approche rationnelle.
    J'ai un doute sur le fait que ce soit scientifiquement 100% au point, alors en attendant des études plus certaines (c'est à la mode donc j'espère que dans une 10zaine d'année on aura des résultats probants) j'adapte à ce qui me correspond : Peu de céréales, à peine de sucres rapides, pas de restriction lipides et protéines (mais de bonne qualité, poisson, aliments peu transformés, huiles végétales), j'ai gardé les légumineuses (depuis que j'ai vu dans un documentaire que c'est ce que mangeaient les gladiateurs ahah) et les produits laitiers à condition qu'ils soient fermentés (genre fromages de chèvre, lait fermenté). Et bien sûre moult légumes en privilégiant le cru.
  • Une tendance au jeûne intermittent (5 : 2). Surtout que cette pratique aurait des vertus santé. Non-sujette aux fringales, coup de mou et autres hypoglycémies, ça me procure un certain bien être. Plus légère le soir en question (dors mieux), satisfaction personnelle de me sentir "forte" face à la tentation de collègues qui mangent des panini, tendance à moins abuser des quantité le lendemain, redécouvrir la sensation de faim (pas du tout insoutenable) pour mieux la distinguer de "l'envie de manger".
  • Favoriser des aliments parmi une liste qui m'est propre. J'ai listé parmi ceux aux IG bas ou au fort indice de satiété (le cumul est rare), ceux que j'aime particulièrement. Ce sont mes basiques dont je me lasse pas et non-culpabilisants. Du coup je mange avec plaisir et détendue.
  • Favoriser des types d'aliments selon l'heure (un peu "chrononutrition" mais en fonction de ce qui me va). Dans mon cas, plus de cru le midi et frugalement si je doit travailler (sinon j'ai envie de dormir pendant 2h), plus de cuit le soir. Et plus riche en début de journée et plus léger au fur et à mesure que la journée avance. C'est le point que j'ai le plus de mal à respecter.
  • Les petites techniques fourbes genre : petite assiette, petits couverts, mâcher plus, forking, main gauche, baguettes asiatiques... enfin tout ce genre de trucs qui me fait moins abuser.

Voilà, j'ai conscience de me parler principalement à moi-même eheh, mais ça fait du bien de faire le point.

N'hésitez pas si vous avez des remarques !

bise

PS : Pour info, c'est pas moi sur ces photos mais voici à peu près le changement de silhouette que j'espère. En un chouille moins radical et un chouille plus musclée (j'ai tendance à avoir des gros muscle donc j'attends pas non plus de ressembler à kate moss, et serait automatiquement plus lourde que ces exemples)

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Réponses

  • paleolithique
    paleolithique Messages: 2,194 Member
    Juste pour dire que si tu continues à consommer des céréales et des produits laitiers, il n'y a pas l'ombre d'une inspiration du Paléo :wink:

    Je ne sais pas si c'est "à la mode", je m'en contrefiche, en 2000 quand j'avais démarré, personne n'a jamais entendu parler du Paléo....Et que ce ne soit pas à la mode, tant pis, je continuerai... Je fais ça plutôt pour ma santé (une maladie auto-immune) que pour maigrir. D'ailleurs, on peut grossir avec du Paléo, si par exemple on abuse de fruits ou de matières grasses.

    Quand à être "scientifiquement au point" ça l'est et de nombreuses études le prouvent : on sait ce qu'on mangeait dans le paléolithique. On a trouvé largement assez de restes fossilisés pour en avoir une idée assez précise.

    Je t'invite de lire ce livre, écrit par un éminent scientifique français, Gilles Delluc

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Brigitte_et_Gilles_Delluc

    Et son site :

    http://www.hominides.com/html/dossiers/alimentation-prehistoire-nutrition-prehistorique.php

    Il a aussi écrit deux livres à ce sujet qu'il connait bien.... On est loin des amateurs comme Marc Sisson et compagnie... Seul Loren Cordain pourrait se comparer à Gilles Delluc.

    Quand aux légumineuses, elles ont des qualités et sont souvent pleines de bons éléments nutritifs... Mais aussi d'anti-nutriments (phtalates, acide phytique etc) Paléo les a exclu, mais par exemple le régime Seignalet les recommande. ceci dit le Seignalet n'est pas spécialement amaigrissant, c'est plutôt une méthode pour améliorer sa santé.

    Je te soutiens quand au jeûne, moi même j'en fais régulièrement. Mon dernier jeûne date de la fin novembre, ça me rappelle que je devrais m'y remettre bientôt. Je fais entre 3-4 jours d'affilée, dont 2 jours sans rien et à partir du 3ème jour un peu de bouillon aux légumes le soir.

  • paleolithique
    paleolithique Messages: 2,194 Member
    Quand aux photos une petite remarque :

    La fille au milieu, la deuxième était bien mieux avant qu'après. Je la trouve carrément squelettique, on dirait une gamine de 12 ans et non pas une femme. Sur la dernière photo, elle n'a plus des formes !
  • paleolithique
    paleolithique Messages: 2,194 Member
    L'IMC ne compte pas tant que ça. Quelqu'un de musclé aura un IMC plus élevé que quelqu'un de peu musclé... et pourtant il sera plus mince.
  • ScytheKairos
    ScytheKairos Messages: 245 Member
    coucou,

    Merci pour tes remarques !

    Oui quand je dit "d'inspiration paléo" ça signifie que la logique me paraît intéressante et que j'y pense en choisissant mes aliments, en tout cas que j’essaie de remettre en question certaines habitudes réflexes. Après je trouve pas évident à appliquer quand on partage souvent des repas avec d'autres (pâtes, sandwichs, gâteaux sont un peu la base dans ces cas !) et surtout je veux éviter de me précipiter sans me documenter sérieusement. C'est vrai que ces pratiques sont des modes de vie et pas des régimes, d'ailleurs, même si je n'ai aucun soucis de santé majeur c'est dans une optique de l'améliorer ou la préserver que je m'y intéresse.

    Honnêtement pour mincir à part manger moins et faire plus de sport j'ai des doutes que d'autres pratiques aient un impact déterminant.

    Merci infiniment pour tes références je vais potasser les sites et surement lire quelques uns des livres !

    C'est vrai que pour l'IMC, comme tous les calculs basés sur le poids, c'est bof comme indicateur... après je prends soin de mesurer ma taille (quoique là aussi la digestion peu vachement faire varier) et les cuisses afin d'avoir un faisceau de mesures qui m'indiquent où j'en suis.

    D'ailleurs je suis assez d'accord concernant les photos, il s'agit d'une transformation où le point de départ est proche du miens (ce qui est pas évident à trouver, souvent je trouve des avant-après bien plus spectaculaires que mon propre objectif) mais je ne chercherais pas à tout prix à avoir le même résultat. Déjà car c'est peu être trop, ensuite car les morphologies varient, ensuite parce que si je me sent bien c'est l'essentiel.

    Pour le jeûne j'ai l'impression que ça peu devenir une routine santé, enfin j'espère !
  • Enaivlys
    Enaivlys Messages: 142 Member
    Salut !

    Pour répondre à ta question, j'ai à peu près la même expérience avec les vêtements.
    Je ne vois pas de différence quand je me regarde, mais je me mets à flotter dans mes pantalons 40.
    Car oui perso je perds plus facilement du bas. Par contre le haut c'est galère...
    Comme toi je ne suis pas très grande (je ne sais pas pour toi, je fais 1m58).

    J'ai lu l'autre jour (je ne sais plus où désolée) qu'il faut 5/6 kilos pour s'apercevoir personnellement qu'on a perdu du poids. Je pense reprendre une photo à - 2 kilos supplémentaires car entre 66 et 62 kilos, je ne vois pas la différence, par contre quand je regarde une photo où je faisais environ 70 kilos, là je m'en rends bien compte que j'ai perdu.
    As-tu des photos de toi à ton poids de départ ? Si oui reprends en une autre je suis sûre à 99% que tu verras la différence :)
  • jojowit17600
    jojowit17600 Messages: 3,187 Member
    Salut,

    Oui c'est le vecu de tous ceux qui perde du poids.
    On se met a flotter dans ses vetements, mais on ne voit rien dans le mirroir.

    Seul les photos peuvent aider.
  • ScytheKairos
    ScytheKairos Messages: 245 Member
    Merci pour vos réponses !


    C'est vrai que j'ai pas du tout pensé à prendre des photos "globales"... Je me suis mesurée de partout mais bizarrement ça j'ai pas pensé (eheh ça sent l'acte manqué).

    Je vais suivre vos conseil et chercher si une photo traine pas dans le téléphone d'une connaissance...

    @Enaivlys je mesure à priori moins d'1m55 (oui je me prend pas en photo, me mesure pas, je suis pas très rigoureuse ahah) donc pour moi 5kg c'est pas rien.


    ça me fait penser au fait que, hors cas particuliers, on se trouve souvent "pas si mal" quand on était plus jeune alors qu'à l'époque... pas toujours !

    Dur dur d'être objectif avec soi-mêmeluh166n3dop7.jpg
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  • ScytheKairos
    ScytheKairos Messages: 245 Member
    Je refais - pas du tout bimensuellement finalement eheh - un petit point.

    Avec les beaux jours je favorise la marche.
    • Ce qui fonctionne avec moi :
    • Varier mon itinéraire (transports en communs en agglo dans mon cas) pour que ça intègre plus de marche. Par exemple prendre une autre ligne dont la station est à 5 bornes de chez moi mais en passant par un chouette bord de rivière.
    • Le délire "escalier challenge" que je me fait dans ma tête de faire la course avec un autre voyageur (a son insu ahah)
    • Téléphoner à un-e pote ou mon mec pendant une partie du trajet. Double avantage car ça me permet de prendre le temps de garder contact ce que je ne fait pas suffisamment.
    • Écouter des podcasts (idem j'ai tendance à négliger alors qu'il y a des choses passionnantes en accès gratuit)

    Pour l'alimentation j'arrive bien à gérer seule ou au travail, mais en "société" pas du tout. Genre les soirées axées sur les pop corns, la bière et les pizzas maisons. Du coup je suis à l'affût des études sur le fait de varier les grosses et légères journées pour me rassurer.

    Sinon je sais pas si c'est une idée lumineuse ou stupide, ni si d'autres gens font ça :
    Grisée par mon retour dans une morphologie dans laquelle je me sent plus à l'aise, j'ai littéralement dévalisé la partie "fringues d'occasion" de Ebay. En prenant ma taille actuelle et - et c'est là que je doute de ma clairvoyance - dans ma taille escomptée.
    Bon ça veux dire que ceux dans ma taille RAS, mais les autres je rentre seulement si je respire et m’assois pas.

    Vous avez le droit de me juger ahah, moi même j’oscille entre me juger et me conforter !

    Maintenant j'ai intérêt à perdre les petits centimètres suivant dans mon objectif.
    Bisous
  • ScytheKairos
    ScytheKairos Messages: 245 Member
    Coucou, un peu de nouvelles si ça peut aider des gens qui comme mois sont : ni très sportifs, ni dans une démarche de perte de poids très importante.

    Et sinon désolée de vous spammer avec ma vie mais ça m'aide énormément de m’astreindre à des points réguliers !

    J'en suis à -8kg de perte (pour 1m55)
    et surtout (parce que maintenant ce n'est plus que ça qui compte) - 10cm de TOUR DE TAILLE !
    J'en pleurerais ahah !

    Pour ce qui est de l'IMC
    (même si maintenant que je suis dans les clous "normaux", je me soucis plus que de ma silhouette et tonicité), j'en suis à 22-23.

    Pour le sport
    • la marche me convient bien, environ 1h rapide par jour de travail, le week-end beaucoup plus si je sors (genre concert), beaucoup moins si je sors pas
    • J'ajoute de plus en plus du gainage (objectifs : obliques, transverses, bras, pec)
    • j'envisage de m'inscrire dans une salle...

    Pour l'alimentation,
    • réduire progressivement mais radicalement les sucreries et gâteaux m'a été étonnement facile
    • Je pense que c'est grâce aux soupapes de décompressions que représentaient des repas festifs 1 à 3 fois par semaine avec une mini diète la veille pour festoyer et boire l'esprit léger
    • C'est mi pas mal mi ça flingue mon intention de manger majoritairement des choses bonnes pour moi
    • J'ai tout de même radicalement augmenté les légumes et les protéines (j’essaie de favoriser poissons et crustacés) et réduit céréales (pâtes surtout) et les produits laitiers (je fais des orgies ponctuelle erg)
    • Sans volonté particulière, je me suis rapproché d'une répartition de ma prise alimentaire de type 16/8 en fin d'aprèm / début de soirée. Je me demande si je vais pas peut-être creuser cette piste comme mode de vie. (comme le reste d'ailleurs, il n'est pas question de faire le yoyo ni d'être frustrée pendant toute ma vie)

    Voilà, c'est un bilan de mi-parcours avec du bon et du mauvais, mais clairement, je suis plus fine (tonique je l'étais déjà), plus énergique, un peu fière de moi...

    Bisous et bon courage à tous !
  • comete90
    comete90 Messages: 568 Member
    Félicitations en tout cas
    Je ne pense pas que tu sois obligé de supprimer les sucreries complètement, dans le sens où il y a moyen de se faire plaisir sans gâcher sa diète
    Par exemple je fais régulièrement du pain perdu avec des fruits, des pancake (pâte à base de banane et flocons d'avoine), des glaces à base de yaourt et fruits congelés, etc etc
    Donc tu peux manger des choses qui sont bonnes pour ta santé et qui rentrent dans ta diète
    Concernant le 16/8 c'est à toi de voir si ce mode de vie te convient tout simplement
    Mais que tu le fasses ou pas le seul moyen d'éviter le yo-yo c'est de ne pas reprendre de mauvaises habitudes alimentaires et de ne pas manger au dessus de ses besoins
  • ScytheKairos
    ScytheKairos Messages: 245 Member
    Merci @comete90 de ton soutiens et tes conseils !

    Oui je te rejoints sur les sucreries, mon but est d'en mangé moins comme du "snacking" et plus comme nos grand parents : comme des friandises pour les jours un peu spéciaux (eux le dimanche midi genre, moi plutôt vendredi samedi soir).
    Quand je dis radicalement les sucreries c'est que je suis partie de "brownie au goûté, compote en dessert, et puis un 2e, ou une mousse en plus, et bonbons devant la TV, genre 1/2 paquet".
    Et désormais je n'en mange plus comme réflexe mais comme un vrai plaisir, et des trucs que je trouvais avant "pas très sucré" m'apparaissent désormais comme des bonbons.

    Oui je sais que tu as raison pour le yoyo, c'est pour ça que je cherche a opérer des changements définitifs mais convenant à ma nature (qui est malheureusement souvent un peu décalée eheh). Le but étant de ne plus manger pour 2 mais pour 1 ni plus ni moins.
    Bisou
  • comete90
    comete90 Messages: 568 Member
    C'est sur que quand on mange moins de sucreries ça devient un plaisir d'en manger
  • comete90
    comete90 Messages: 568 Member
    Je ne sais pas si tu manges en famille mais moi j'avais dur de ne pas me servir une deuxième assiette pendant les repas de famille, surtout quand la marmite était sur la table. Maintenant que je vis seule je prépare directement mon assiette et le surplus je le mets dans des boîtes hermétiques pour éviter de manger trop.
  • ScytheKairos
    ScytheKairos Messages: 245 Member
    Modifié (novembre 2017)
    Coucou,
    Je reviens ici pour encore une fois faire le point :
    • Surtout pour moi avoir une vision globale
    • En espérant que ça puisse aider des gens
    • Avec la curiosit
    é de connaître vos avis sur mes propos ;)

    @comete90 effectivement à plusieurs je trouve qu'il est bien plus dur de se restreindre. Perso je n'ai pas encore trouvé de solution.

    Sinon.
    Je ne me pèse plus mais me mesure ponctuellement et suis toujours -10cm de tour de taille et idem pour les cuisses. Ce qui est marrant c'est que d'abord j'ai perdu du ventre, puis un peu des cuisse, je stagne du ventre mais continue à perdre des cuisses.

    Petite victoire : des gens commencent à me dire "oh ben là tu es bien mais faut pas perdre plus hein, après c'est trop et il faut de l’énergie pour le cerveau itou". étonnement quand j'étais en surpoids personne n’inquiétais mais en faisant du 38 tout le monde panique !

    Je me suis mise à la salle en plus de la marche. Dans mon cas je trouve que j'ai bien fait de pas le faire au début. En effet là je me sent "légère" donc j'ai plaisir à gigoter. Avant ça aurait été trop dur je trouve.

    J'ai décidé de faire des programmes à ma sauce sans me prendre la tête et j'y prend plaisir.

    J'ai remarqué que ce qui me conviens le mieux c'est d'avoir des journées radicalement différentes en quantité de kcal. Parfois beaucoup, parfois très léger. J'ai ainsi moins de frustration (NB : je ne suis pas sujette aux fringales et autres hypoglycémie).

    Bon, mon objectif : 1 ans de stabilisation avec éventuelle perte de cm (pas plus de 5kg en poids) et tonification ciblée sur muscles profonds (transverses, obliques, dos) et de quelques détails esthetiques (deltoides, pec, mollets).

    Objectif sur 30 ou 40 ans :
    • manger frugal mais très bon (soit en qualité nutritionnelle soit en goût et tant pis si c'est pas toujours compatible),
    • poursuivre avec le fasting qui me va bien,
    • marcher autant que faire ce peu (disons 60 000 pas / semaine),
    • après 1 an de salle de sport entretenir avec une routine gym pas longue,
    • ré-essayer le semi-paléo que j'ai pas du tout réussis, ou un genre de "nordique". Je sais que crétois est conseillé mais gustativement ça me parles pas du tout.

    Merci pour ceux qui m'ont lus et courage à tous !
  • Julienon
    Julienon Messages: 11 Member
    Coucou,

    J'ai entamé la lecture de tes petits bilans, très intéressant tout ça :wink:
    ScytheKairos a écrit: »
    @comete90 effectivement à plusieurs je trouve qu'il est bien plus dur de se restreindre. Perso je n'ai pas encore trouvé de solution.

    Aie, aie, aie, il est venu le temps des raclettes... Puis les apéros entre amis, aussi pour moi, difficile de se restreindre, puis pas trop l'envie non plus de renoncer aux cacahuètes, chips et autre plaisirs salés haha !
    ScytheKairos a écrit: »
    Petite victoire : des gens commencent à me dire "oh ben là tu es bien mais faut pas perdre plus hein, après c'est trop et il faut de l’énergie pour le cerveau itou". étonnement quand j'étais en surpoids personne n’inquiétais mais en faisant du 38 tout le monde panique !
    Tiens étonnant cette réaction, alors qu'on insiste un peu partout (médias, etc.) sur l'importance d'une bonne hygiène de vie. Les gens seraient-ils réfractaire au changement ?
    ScytheKairos a écrit: »
    Bon, mon objectif : 1 ans de stabilisation avec éventuelle perte de cm (pas plus de 5kg en poids) et tonification ciblée sur muscles profonds (transverses, obliques, dos) et de quelques détails esthetiques (deltoides, pec, mollets).

    J'aimerais m'y mettre aux abdos et autre gainages mais j'ai un peu la flemme, puis je voudrais trouver un espèce de "programme" à suivre mais j'ai l'impression que la façon de faire varie beaucoup en fonction des sites sur lesquels je tombe. Peut-être peut-on trouver ça sur le forum ?

    Au plaisir de te relire ! Bon courage

  • ScytheKairos
    ScytheKairos Messages: 245 Member
    @julienon ah je suis contente si la lecture de mon expérience peut t'apporter quelque chose, pour toi, pour ta thèse ou par curiosité pure eheh ;)

    Pour te mettre au gainages tu peux peut-être essayer des appli ? Fizzup, toutes les applis de type 7 minutes, ou planck... Perso j'ai jamais persisté mais ça m'a déjà aidé à me mettre le pied à l'étrié ;)

    Pour la réaction des gens ça m'étonnes aussi.
    Du coup j'y ai réfléchis et ai une théorie à ce propos :
    • J'ai remarqué que nombre de personnes, et les médias aussi, sont obsédés par la crainte de se sentir faible à cause du manque de nourriture. Je sais que des gens y sont sujets mais je suis pas sûre que ce soit la majorité, pourtant les "coups de pompes", les "ne pas faire ceci ou cela le ventre vide", les "solides petit-déjeunés" ou plus sérieux, l'hypoglycémie, sont énormément évoqués dans la vie. Depuis que je fais gaffe je m'en rend compte.
    • à mon avis ça s'explique par le fait que ça ne fait que très peu de temps que en occident les gens ont "trop de nourriture". Donc le syndrome de la "mère méditerranéenne" est encore très présent.
    • Ensuite la pub et compagnie se sert de cette peur instinctive de manquer de nourriture avec les argument genre "snack de 10h", "petit creux" etc... Et par là même entretient et renforce ce réflexe en ré-ancrant la peur de défaillir dans l'esprit des gens qui entendent ces messages au quotidien.

    Je trouve ça embêtant car c'est surtout la quantité de nourriture ou même carrément de calories (fourbement qualifié d "énergie pour toute la matinée" par le marketing) qui semble inquiéter les gens. Le fait d'avoir des vitamines ou des omega semble beaucoup moins inquiéter.
    Aussi finalement, si c'est pas con de s'inquiéter des besoins vitaux parmi lesquels est l'alimentation, il faut le prendre dans son ensemble, quantité ET qualité adéquat.

    Ce qui m'étonnes toujours c'est que d'autres besoins tels que le sommeil, le rire (oui ihih), l'activité physique au sens large, l'enrichissement intellectuel etc, sont globalement trop voire complétement ignoré selon moi.

    Enfin, et ça ça à déjà été abordé ailleurs dans le forum, je soupçonne que parfois, ou dans une moindre mesure, la "réussite d'autrui" soit souvent une menace pour soi. Pour l'image qu'on se fait de son corps, de ses possibilités. Au lieu de penser qu'on peut "aussi" améliorer son corps, on préfères accuser l'autre de proto-TDCA. (parfois c'est vrai et dans ce cas il ne faut pas le prendre à la légère, mais souvent non. "un peu plus sain" n'est pas pareil que "maladivement obsédé par le sain").
    Par exemple, j'ai rencontré plusieurs personnes qui avaient décidé de croire que "moi je passe devant une boulangerie je prends 1kg" et qui n'en démordent pas. Et ils étaient "contre" que je mange plus sain car "de toute façon c'est les gènes". (je dis pas qu'on a pas des tendances et dispositions mais c'est pas 100% du résultat).

    Voilà désolée de ce pavé, je suis un peu ko j'ai pas réussi à faire plus concis ou plus clair erg !

    je suis curieuse de connaître ton analyse, toi qui est spécialiste de l'étude des gens ahah ;)
  • Julienon
    Julienon Messages: 11 Member
    Modifié (décembre 2017)
    Hello @ScytheKairos :smile:
    ScytheKairos a écrit: »
    Pour la réaction des gens ça m'étonnes aussi.
    Du coup j'y ai réfléchis et ai une théorie à ce propos :
    • J'ai remarqué que nombre de personnes, et les médias aussi, sont obsédés par la crainte de se sentir faible à cause du manque de nourriture. Je sais que des gens y sont sujets mais je suis pas sûre que ce soit la majorité, pourtant les "coups de pompes", les "ne pas faire ceci ou cela le ventre vide", les "solides petit-déjeunés" ou plus sérieux, l'hypoglycémie, sont énormément évoqués dans la vie. Depuis que je fais gaffe je m'en rend compte.
    • à mon avis ça s'explique par le fait que ça ne fait que très peu de temps que en occident les gens ont "trop de nourriture". Donc le syndrome de la "mère méditerranéenne" est encore très présent.
    • Ensuite la pub et compagnie se sert de cette peur instinctive de manquer de nourriture avec les argument genre "snack de 10h", "petit creux" etc... Et par là même entretient et renforce ce réflexe en ré-ancrant la peur de défaillir dans l'esprit des gens qui entendent ces messages au quotidien.

    Puis je dirais que le problème que pose l'alimentation aujourd'hui peut être lié à nos "modes de vie". On mange peut-être plus vite, moins en mode "repas traditionnel" familial, on mange plus de produits transformés par l'industrie (donc plus gras, plus salé, plus addictif héhé) peut être fait-on moins à manger "soi-même". Du coup l'alimentation est devenu un "problème" peut-être plus qu'avant. Enfin en tout cas une source d'interrogation. Donc c'est un peu étrange, effectivement, cette profusion de nourriture présentée par la pub et le marketing et la relative qualité de ce que l'on peut manger...

    Puis je dirais tout de même que les visions sur le corps ont changé. J'ai toujours un peu en tête l'image du paysan ou du travailleur au corps charpenté, comme on pouvait dire, et à l'époque les "formes" du corps semblait moins choquer. Enfin peut être...
    Je trouve ça embêtant car c'est surtout la quantité de nourriture ou même carrément de calories (fourbement qualifié d "énergie pour toute la matinée" par le marketing) qui semble inquiéter les gens. Le fait d'avoir des vitamines ou des omega semble beaucoup moins inquiéter.
    Aussi finalement, si c'est pas con de s'inquiéter des besoins vitaux parmi lesquels est l'alimentation, il faut le prendre dans son ensemble, quantité ET qualité adéquat.

    Ce qui m'étonnes toujours c'est que d'autres besoins tels que le sommeil, le rire (oui ihih), l'activité physique au sens large, l'enrichissement intellectuel etc, sont globalement trop voire complétement ignoré selon moi.
    Les besoins vitaux aussi semblent poser problèmes quelque part. On sait que les gens dorment de moins en moins et on essaye de communiquer (les médias, les médecins, les professionnels de santé etc.) sur les bienfaits de l'activité physique. En fait j'ai l'impression qu'il est parfois difficile de s'accorder du "temps pour soi". Le travail a quand même une place importante dans la vie quotidienne et difficile parfois d'échapper aux contraintes dans une société qui se caractérise par sa rapidité. Je posterais surement des petites questions sur ce rapport au travail, pour voir si cette piste est valable (ou si je dis n'importe quoi :smiley: )
    Enfin, et ça ça à déjà été abordé ailleurs dans le forum, je soupçonne que parfois, ou dans une moindre mesure, la "réussite d'autrui" soit souvent une menace pour soi. Pour l'image qu'on se fait de son corps, de ses possibilités. Au lieu de penser qu'on peut "aussi" améliorer son corps, on préfères accuser l'autre de proto-TDCA. (parfois c'est vrai et dans ce cas il ne faut pas le prendre à la légère, mais souvent non. "un peu plus sain" n'est pas pareil que "maladivement obsédé par le sain").
    Par exemple, j'ai rencontré plusieurs personnes qui avaient décidé de croire que "moi je passe devant une boulangerie je prends 1kg" et qui n'en démordent pas. Et ils étaient "contre" que je mange plus sain car "de toute façon c'est les gènes". (je dis pas qu'on a pas des tendances et dispositions mais c'est pas 100% du résultat).

    Mes quelques lectures et interrogations tendent à me faire dire que dorénavant: on a plus un corps que l'on est un corps. En gros de son corps, on en est responsable, on doit l'entretenir, le maintenir en forme etc. Peut être que ces réactions d'autrui sont des "mécanismes de défense", en invoquant les prédispositions, le corps est alors un inné plus qu'acquis.

    Puis peut être que d'autres réactions proviennent de gens qui correspondent déjà à une forme de norme ? Corps svelte, mince mais pas maigre, entretenu etc. Et qui parfois ont du mal à réaliser ce que cela peut faire de ne pas être dans cette norme.
    Voilà désolée de ce pavé, je suis un peu ko j'ai pas réussi à faire plus concis ou plus clair erg !

    je suis curieuse de connaître ton analyse, toi qui est spécialiste de l'étude des gens ahah ;)

    Ba tu vois, moi aussi je déblatère pas mal :wink: . Sans savoir si ça a du sens haha ! En tout cas merci pour tes réponses toujours riches d'éléments !!

    Et puis je ne pense pas vraiment être spécialiste, je n'ai que des questions, mais vraiment de réponse ! haha
  • Julienon
    Julienon Messages: 11 Member
    Hello @ScytheKairos
    ScytheKairos a écrit: »
    Pour la réaction des gens ça m'étonnes aussi.
    Du coup j'y ai réfléchis et ai une théorie à ce propos :
    • J'ai remarqué que nombre de personnes, et les médias aussi, sont obsédés par la crainte de se sentir faible à cause du manque de nourriture. Je sais que des gens y sont sujets mais je suis pas sûre que ce soit la majorité, pourtant les "coups de pompes", les "ne pas faire ceci ou cela le ventre vide", les "solides petit-déjeunés" ou plus sérieux, l'hypoglycémie, sont énormément évoqués dans la vie. Depuis que je fais gaffe je m'en rend compte.
    • à mon avis ça s'explique par le fait que ça ne fait que très peu de temps que en occident les gens ont "trop de nourriture". Donc le syndrome de la "mère méditerranéenne" est encore très présent.
    • Ensuite la pub et compagnie se sert de cette peur instinctive de manquer de nourriture avec les argument genre "snack de 10h", "petit creux" etc... Et par là même entretient et renforce ce réflexe en ré-ancrant la peur de défaillir dans l'esprit des gens qui entendent ces messages au quotidien.

    Puis je dirais que le problème que pose l'alimentation aujourd'hui peut être lié à nos "modes de vie". On mange peut-être plus vite, moins en mode "repas traditionnel" familial, on mange plus de produits transformé par l'industrie (donc plus gras, plus salé, plus addictif héhé) peut être fait-on moins à manger "soi-même". Du coup l'alimentation est devenu un "problème" peut-être plus qu'avant. Ou est source d'interrogations tout du moins. Mais oui effectivement c'est un peu étrange cette profusion de nourriture qui passe par la pub et les médias par rapport à sa relative qualité...

    Puis je dirais tout de même que les visions sur le corps ont changé. J'ai toujours un peu en tête l'image du paysan ou du travailleur au corps charpenté, comme on pouvait dire, et à l'époque les "formes" du corps semblait moins choquer. Enfin peut être...
    Je trouve ça embêtant car c'est surtout la quantité de nourriture ou même carrément de calories (fourbement qualifié d "énergie pour toute la matinée" par le marketing) qui semble inquiéter les gens. Le fait d'avoir des vitamines ou des omega semble beaucoup moins inquiéter.
    Aussi finalement, si c'est pas con de s'inquiéter des besoins vitaux parmi lesquels est l'alimentation, il faut le prendre dans son ensemble, quantité ET qualité adéquat.

    Ce qui m'étonnes toujours c'est que d'autres besoins tels que le sommeil, le rire (oui ihih), l'activité physique au sens large, l'enrichissement intellectuel etc, sont globalement trop voire complétement ignoré selon moi.
    Les besoins vitaux aussi semblent poser problèmes quelque part. On sait que les gens dorment de moins en moins et on essaye de communiquer (les médias, les médecins, les professionnels de santé etc.) sur les bienfaits de l'activité physique. En fait j'ai l'impression qu'il est parfois difficile de s'accorder du "temps pour soi". Le travail a quand même une place importante dans la vie quotidienne et difficile parfois d'échapper aux contraintes dans une société qui se caractérise par sa rapidité. Je posterais surement des petites questions sur ce rapport au travail, pour voir si cette piste est valable (ou si je dis n'importe quoi :smiley: )
    Enfin, et ça ça à déjà été abordé ailleurs dans le forum, je soupçonne que parfois, ou dans une moindre mesure, la "réussite d'autrui" soit souvent une menace pour soi. Pour l'image qu'on se fait de son corps, de ses possibilités. Au lieu de penser qu'on peut "aussi" améliorer son corps, on préfères accuser l'autre de proto-TDCA. (parfois c'est vrai et dans ce cas il ne faut pas le prendre à la légère, mais souvent non. "un peu plus sain" n'est pas pareil que "maladivement obsédé par le sain").
    Par exemple, j'ai rencontré plusieurs personnes qui avaient décidé de croire que "moi je passe devant une boulangerie je prends 1kg" et qui n'en démordent pas. Et ils étaient "contre" que je mange plus sain car "de toute façon c'est les gènes". (je dis pas qu'on a pas des tendances et dispositions mais c'est pas 100% du résultat).

    Mes quelques lectures et interrogations tendent à me faire dire que dorénavant: on a plus un corps que l'on est un corps. En gros de son corps, on en est responsable, on doit l'entretenir, le maintenir en forme etc. Peut être que ces réactions d'autrui sont des "mécanismes de défense", en invoquant les prédispositions, le corps est alors un inné plus qu'acquis.

    Puis peut être que d'autres réactions proviennent de gens qui correspondent déjà à une forme de norme ? Corps svelte, mince mais pas maigre, entretenu etc. Et qui ont du mal à comprendre les personnes qui ne correspondent pas totalement à la norme en vigueur...
    oilà désolée de ce pavé, je suis un peu ko j'ai pas réussi à faire plus concis ou plus clair erg !

    je suis curieuse de connaître ton analyse, toi qui est spécialiste de l'étude des gens ahah ;)

    Ba tu vois, moi aussi je déblatère pas mal :wink: . Sans savoir si ça a du sens haha ! En tout cas tes réponses apportent toujours des éléments intéressants !!

    Et puis je ne pense pas vraiment être spécialiste, je n'ai que des questions, mais vraiment de réponse ! haha
  • ScytheKairos
    ScytheKairos Messages: 245 Member
    Coucou ! désolé @ezeliane et @julienon de ma réponse tardive je n'avais pas vu les votre !

    Je trouve ça vraiment intéressant ce que vous évoquez comme pistes de compréhension, j'adore les discutions stimulantes qui cherchent à expliquer les choses (mais sans "moi je sais tout, tous les autres savent pas") !!!

    @Ezeliane ne te justifie pas de participer ! c'est fait pour ça les forum et en plus ta contribution est très intéressante !
    Ezeliane a écrit: »
    j'ai vu un tas de posts de présentation, et pour la plupart (la grande majorité en fait), la perte de poids est voulue pour avoir un meilleur physique ("je ne me supporte plus", "je veux pouvoir porter ce que je veux", "je suis une baleine", ...). Les gens qui mentionnent leur santé sont très minoritaires et c'est très dommage. Il est beaucoup moins urgent d'aller bien que d'avoir un super corps.

    Mdr du coup je suis dans ce cas de figure ahah bon, pour ma défense j'étais en bonne santé, en surpoids modéré et dans la 20taine, du coup aucun soucis de santé particulier. Mais de toute façon je sais que ton constat s'applique plus d'un point de vu "statistique" car, bien que la santé soit un truc essentiel, l'apparence prends largement le dessus.
    Ezeliane a écrit: »
    La santé par la nutrition, c'est mal vu, ça fait secte.
    ahah tellement !

    Julienon a écrit: »
    peut être fait-on moins à manger "soi-même". Du coup l'alimentation est devenu un "problème" peut-être plus qu'avant. Ou est source d'interrogations tout du moins.
    Oui je pense qu'on est dans les "répliques du seisme" du changement d'alimentation des années 70. Jadis "y'avais pas le choix, c'était comme ça", ensuite l'industriel est arrivé "c'était le progrès", maintenant on en reviens mais on sais plus trop où placer le curseur (OMG mais ce sont les 3 temps d'une dissertations ahah, on rigole pas sur ce post !)
    Julienon a écrit: »
    Puis je dirais tout de même que les visions sur le corps ont changé. J'ai toujours un peu en tête l'image du paysan ou du travailleur au corps charpenté, comme on pouvait dire, et à l'époque les "formes" du corps semblait moins choquer. Enfin peut être...
    Oui et non (pour ce que j'en connais). Je sais que effectivement, un embonpoint témoignait d'une certaine opulence pendant la longue partie de l'histoire où en europe la famine était un vrai danger. D'ailleurs ce serait interessant de connaître la vision des choses des gens vivant encore sous cette menace (dans le "tiers monde", surtout que maintenant la tv est là bas aussi, je me demande comment ils gèrent cette contradiction).
    Par contre, il y a aussi toujours eu un gout pour les corps tonique et sveltes, (cf. histoire de l'art où j'ai des connaissances honorables disons) chez les grecs évidemment mais même chez les nobles français par exemple (classe des guerriers, pratique de la chasse). Je crois savoir que c'est moins vrai chez la bourgeoisie qui a émergé entre le 17 et 19e (surement cette histoire d'opulence). Et pareil souvent on dit "dans les peintures les femmes étaient rondes" mais en fait souvent c'est plutôt un goût du peintre (souvent on cite rubens) que de la société qui n'a cessée de valoriser la taille fine (corsets) les main fines, les couts fins etc...
    Julienon a écrit: »
    Les besoins vitaux aussi semblent poser problèmes quelque part. On sait que les gens dorment de moins en moins et on essaye de communiquer (les médias, les médecins, les professionnels de santé etc.) sur les bienfaits de l'activité physique. En fait j'ai l'impression qu'il est parfois difficile de s'accorder du "temps pour soi". Le travail a quand même une place importante dans la vie quotidienne et difficile parfois d'échapper aux contraintes dans une société qui se caractérise par sa rapidité. Je posterais surement des petites questions sur ce rapport au travail, pour voir si cette piste est valable (ou si je dis n'importe quoi :smiley: )
    Je pense que effectivement tout va vite, pas le temps pour le marché etc... Après je me demande si le stress joue pas un rôle. On a globalement moins de "gros problèmes" qu'il y a 100ans (guerres, maladie, mort infantiles etc). Mais le niveau de stress lui monte. Du coup on est toujours dans l'urgence.
    Après pour le temps pour soi, ce qui est paradoxal c'est que, a part pour ceux qui travaillent 60h semaines (entrepreneurs, étudiants quoiqu'on en dise, etc), beaucoup d'entre nous trouvent du temps pour eux mais pour du "pas terrible". Que celui qui n'as jamais échoué devant une émission louche de la TNT ou des vidéos youtube médiocre leurs jettent la première pierre !
    ça doit être notre instinct de rechercher "le moindre effort" quitte à avoir de moindres résultats... Que seule une "addiction" à l'activité physique ou à la bouffe 'saine" peut contrebalancer ?

    Julienon a écrit: »
    Mes quelques lectures et interrogations tendent à me faire dire que dorénavant: on a plus un corps que l'on est un corps.
    Là je te suis parfaitement. Perso je me vois comme ça. J'ai une vision "materialiste" https://fr.wikipedia.org/wiki/Mat%C3%A9rialisme et pour moi "mon esprit" est un aspect de mon corps. Donc si je veux qu'il soit au top, il faut que mon cerveau le soit, donc sommeil, omega 3, sport, stimulation intellectuelle (merci à tous les deux ahah)...
    Julienon a écrit: »
    En gros de son corps, on en est responsable, on doit l'entretenir, le maintenir en forme etc. Peut être que ces réactions d'autrui sont des "mécanismes de défense", en invoquant les prédispositions, le corps est alors un inné plus qu'acquis.
    Puis peut être que d'autres réactions proviennent de gens qui correspondent déjà à une forme de norme ? Corps svelte, mince mais pas maigre, entretenu etc. Et qui ont du mal à comprendre les personnes qui ne correspondent pas totalement à la norme en vigueur...
    Bien vu ça ! Ton idée du "mécanisme de défense" peut vachement bien expliquer l’espèce d'animosité qu'on voit parfois.
    Par contre pour le coup, c'est plutôt de la part des "entre les deux".
    Les "vraiment en surpoids" se livrent rarement à des commentaires sur le mode d'alimentation des autres (surement par peur qu'on leur réponde un truc vexant, et surement aussi parce que, s'ils ont essayé de changer le gabarits, ils ont déjà pu constaté que rien n'est facile).
    Les "vraiment fait comme des dieux/déesses", en général ils font à minima du sport (même pur plaisir), et souvent en leur parlant on découvre qu'ils font des efforts pour "se maintenir" (surtout passé 25/30ans).
    Mes mauvaises expériences sont plutôt avec ceux qui sont entre les deux (pas tous hein !! genre 3%, mais bon on parle à beaucoup de gens dans la vie donc à force ça peu faire beaucoup)
    Julienon a écrit: »
    Et puis je ne pense pas vraiment être spécialiste, je n'ai que des questions, mais vraiment de réponse ! haha
    Pareil ! Mais en se questionnant bien parfois on peut approcher d'une partie de la verité... et les spécialistes sont des humains, au délà de leurs connaissances factuelles qui nourrissent la reflection, ils peuvent conclure de travers eux aussi #laTerreEstPlate ahah

  • pushpulll
    pushpulll Messages: 1,093 Member
    Cet échange est très intéressant. On a tous un rapport particulier à notre corps. un rapport influencé par la norme, les médias, notre entourage, nos lectures, etc. Ça nécessite une profonde réflexion sur soi.

    Pour être honnête, on est effectivement nombreux à venir ici pour des questions esthétiques avant même les questions de santé. Mais ce qui est intéressant c'est que l'un mène souvent à l'autre. Petit à petit on en revient à approfondir différentes thématiques comme la qualité nutritive, le bio, les pesticides, les produits controversés, etc.

    Donc quel que soit le but initial, je pense qu'on en arrive forcément à se poser de bonnes questions sur sa santé.
  • Ezel_
    Ezel_ Messages: 894 Member
    pushpulll a écrit: »
    Pour être honnête, on est effectivement nombreux à venir ici pour des questions esthétiques avant même les questions de santé. Mais ce qui est intéressant c'est que l'un mène souvent à l'autre.

    Pour la santé physique, oui. Pour la santé mentale (toute la réflexion sur soi), c'est un peu plus complexe à amorcer.
    Notre corps, de mon avis, est le reflet de notre état mental. Du coup, pour les personnes qui sont obèses (sans raisons médicale), un travail juste sur l'alimentation ne pourra suffire à leur apporter toute la santé dont ils ont besoin.
    Ça rejoint ta première phrase :
    pushpulll a écrit: »
    Ça nécessite une profonde réflexion sur soi.
  • pushpulll
    pushpulll Messages: 1,093 Member
    @Ezeliane : Tout à fait. La composante "bien-être mental" est sous-jacente et souvent ignorée. On la prend en compte souvent trop tardivement (après des effets yo-yo répétés par exemple).

    C'est pas inutile d'en faire écho ici à de nombreux participants, tout en évitant de dramatiser les situations pour leur permettre de se remettre en question en douceur.
  • Ezel_
    Ezel_ Messages: 894 Member
    Il y en a effectivement beaucoup qui passent ici, à qui il faudrait souligner que leur parcours démontre clairement qu'il y a autre chose qu'une mauvaise alimentation. Malheureusement, ce n'est pas toujours facile à dire, ni à faire comprendre :( . On n'est jamais sûr du résultat, et honnêtement, dans certains cas, je suis pas sûre que pointer à la personne qu'il pourrait y avoir une cause bien plus profonde que tout ce qu'elle imagine fasse beaucoup de bien.

    Ça peut facilement démotiver la personne pendant un temps. De mon avis, c'est pas une perte d'être démotivé pendant un an si ça peut mener à une "guérison" derrière, mais comme cette guérison prend du temps aussi... Bref, il faut déjà que la personne soit réceptive au message.

    Il faudrait aussi être plus nombreux à pouvoir l'expliquer.