Je suis perdue... mais je me soigne. Bonjour à tous! :)
MargotHermain
Messages: 17 Member
dans Présentez-vous
Bonjour à toutes et à tous,
Je prends mon courage à deux mains, et même à quatre si je pouvais, pour venir enfin discuter de mes problèmes vis à vis de la nourriture et des conséquences qui en résulte... Je viens de découvrir le site mfp qui est une une véritable chance pour moi, et j’espère trouver ici des gens qui comprendront ma souffrance mais aussi mon envie de m'en sortir! Bon comme je me trouve dans la catégorie présentation je vais peut être enfin me présenter...
Voilà alors je m’appelle Margot, j'ai 23 ans, je mesure 1m80 et je pèse 101kg. Bon c'est un peu succin comme présentation je vous l'accorde donc je vais peut être faire un peu mieux. Après tout, je ne me définis pas par ma taille ni même par mon poids... Ou en tout cas pas seulement.
Donc je suis étudiante en 3ème année de littérature anglaise, j'habite en Charentes Maritimes mais je suis lorraine, et j'ai un petit bout de chou de 4 ans qui comble ma vie
Je crois que je n'ai jamais été vraiment mince, à l'exception peut être de ma première année d'études supérieures. J'avais alors 17 ans, je débutais dans la vie autonome et libre après des années de goulag dans une maison de dingues, et je pouvais enfin faire ce que je voulais, quand je le voulais, et surtout danser, faire du sport, peu dormir et peu manger car trop de travail dans mes études... J'ai donc "décollé" cette année là, même si je n'étais pas non plus hyper hyper fine. Résulat : 1m80 pour 73kg. Je rentrais de nouveau dans un 40, chose qui ne m'étais pas arrivée depuis le collège.
Mais les choses se sont gâtées quand je suis tombée enceinte 1 an et demi plus tard, et même si on ne peut pas dire que ma grossesse m'a fait prendre tous ces kilos que j'accumule aujourd'hui, c'est plutôt la dépression post partum qui m'a achevée. Je pesais 81kg après grossesse, donc seulement 9 kilos de plus qu'avant grossesse, et 7 mois plus tard, j'en pesais 98!! Je suis donc en surpoids depuis 4 ans, et je "yoyote" comme beaucoup d'entre nous j'imagine depuis que j'ai commencé les régimes.
Il y a 2 ans, dépression : tous les kilos perdus reviennent en force.
Il y a 1 an : mon médecin met un mot sur mes problèmes : hyperphagie. Résultat des courses, je prends peur, je ne veux pas être malade, je veux garder un contrôle sur moi que cette maladie m’enlèverait si je l'admettais, je pars en courant! Je ne reverrai jamais plus ce médecin...
Aujourd'hui : je suis là devant mon clavier et j'attends une solution. Enfin non je crée une solution en travaillant sur moi, sur ma tête qui me refuse ce droit à mincir, à me débarrasser de ces kilos qui me gâchent la vie et qui me flinguent mes genoux par la même occasion lol...
Bon, et un roman plus tard, je vous demande s'il y a quelqu'un pour discuter de perte de poids, de stopage de crises où on se jette sur la nourriture, et de self contrôle.
Bisous à tous(tes) et à bientôt j'espère.
Je prends mon courage à deux mains, et même à quatre si je pouvais, pour venir enfin discuter de mes problèmes vis à vis de la nourriture et des conséquences qui en résulte... Je viens de découvrir le site mfp qui est une une véritable chance pour moi, et j’espère trouver ici des gens qui comprendront ma souffrance mais aussi mon envie de m'en sortir! Bon comme je me trouve dans la catégorie présentation je vais peut être enfin me présenter...
Voilà alors je m’appelle Margot, j'ai 23 ans, je mesure 1m80 et je pèse 101kg. Bon c'est un peu succin comme présentation je vous l'accorde donc je vais peut être faire un peu mieux. Après tout, je ne me définis pas par ma taille ni même par mon poids... Ou en tout cas pas seulement.
Donc je suis étudiante en 3ème année de littérature anglaise, j'habite en Charentes Maritimes mais je suis lorraine, et j'ai un petit bout de chou de 4 ans qui comble ma vie
Je crois que je n'ai jamais été vraiment mince, à l'exception peut être de ma première année d'études supérieures. J'avais alors 17 ans, je débutais dans la vie autonome et libre après des années de goulag dans une maison de dingues, et je pouvais enfin faire ce que je voulais, quand je le voulais, et surtout danser, faire du sport, peu dormir et peu manger car trop de travail dans mes études... J'ai donc "décollé" cette année là, même si je n'étais pas non plus hyper hyper fine. Résulat : 1m80 pour 73kg. Je rentrais de nouveau dans un 40, chose qui ne m'étais pas arrivée depuis le collège.
Mais les choses se sont gâtées quand je suis tombée enceinte 1 an et demi plus tard, et même si on ne peut pas dire que ma grossesse m'a fait prendre tous ces kilos que j'accumule aujourd'hui, c'est plutôt la dépression post partum qui m'a achevée. Je pesais 81kg après grossesse, donc seulement 9 kilos de plus qu'avant grossesse, et 7 mois plus tard, j'en pesais 98!! Je suis donc en surpoids depuis 4 ans, et je "yoyote" comme beaucoup d'entre nous j'imagine depuis que j'ai commencé les régimes.
Il y a 2 ans, dépression : tous les kilos perdus reviennent en force.
Il y a 1 an : mon médecin met un mot sur mes problèmes : hyperphagie. Résultat des courses, je prends peur, je ne veux pas être malade, je veux garder un contrôle sur moi que cette maladie m’enlèverait si je l'admettais, je pars en courant! Je ne reverrai jamais plus ce médecin...
Aujourd'hui : je suis là devant mon clavier et j'attends une solution. Enfin non je crée une solution en travaillant sur moi, sur ma tête qui me refuse ce droit à mincir, à me débarrasser de ces kilos qui me gâchent la vie et qui me flinguent mes genoux par la même occasion lol...
Bon, et un roman plus tard, je vous demande s'il y a quelqu'un pour discuter de perte de poids, de stopage de crises où on se jette sur la nourriture, et de self contrôle.
Bisous à tous(tes) et à bientôt j'espère.
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Réponses
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Bonjour, et bravo pour ta lucidité et le courage dont tu fais preuve en décidant d'affronter la réalité en face, en particulier ce trouble alimentaire qui te gâche la vie. Mettre des mots sur ses maux, c'est déjà approcher la solution par le bon bout ! (même si ce diagnostic t'a semblé difficile à admettre, et qu'il a fallut le temps nécessaire pour accuser le choc et entrer dans ce qui semble être le début de la "phase d'acceptation").
Je pense que tu trouveras pas mal de témoignages et de soutien sur ce forum, où ce que tu traverses a certainement déjà été vécu par pas mal de monde ici.
Comme je ne connais pas bien l'hyperphagie, je suis allé me renseigner sur le net. Ce que j'en lis sur Wikipédia ne me surprend pas vraiment, d'après ce que tu nous dis de ton histoire et des épisodes de dépression :
"Il existe une forte corrélation entre la dépression et l'hyperphagie. En effet, plus ou moins la moitié des hyperphages souffrent de dépression ou développent celle-ci par la suite. Certaines études montrent également que l'hyperphagie peut être engendrée par une faible estime de soi, une insatisfaction corporelle et la solitude. La nourriture devient ainsi un refuge, une échappatoire."
Le gain de poids joue également un rôle sur l'estime de soi (comme probablement l'histoire familiale "compliquée" que tu évoques à demi mot), tout autant que la difficulté à gérer ses émotions.
Bref, il est difficile de conseiller autrui et de réellement se mettre à sa place, mais si j'en crois mon "expérience" (et oui, j'ai pile 2 fois ton age), je serais tenté de dire qu'il serait très important voire vital de s'occuper des causes (la dépression et le mal être) avant de vouloir traiter les conséquences (l'hyperphagie menant par construction au surpoids et à l'obésité). Faire un régime ne suffira probablement pas ! (cf ton expérience du "yoyo" depuis 4 ans)
La première chose serait d'envisager de consulter un/une thérapeute aguerrie sur les problématiques que tu traverses (si je lis entre les lignes, tu n'as pas encore entamé cette démarche - à moins que tu ais été suivie, après la dépression post-partum et sa rechute ?). Il y a certainement pas mal de choses "à sortir" du sac pour commencer à aller mieux. Inutile de laisser passer 10 ou 15 ans avant de s'attaquer au nœud du problème... autant intervenir très vite, avant que les soucis de santé ne s'en mêlent et viennent te gâcher la vie !
Par expérience (il se trouve que je sors d'une mini-dépression moi-même, grâce à la consultation d'un psychothérapeute qui a été pas mal efficace), ça fait énormément de bien de pouvoir vider son sac et repartir de l'avant plus léger. Et pour réussir ensuite sa perte de poids. Je te conseillerais très fortement une perte lente, de manière à ne pas verser dans l’auto-flagellation des régimes restrictifs, qui ne feront que te frustrer et au final contribuer à déclencher de nouvelles crises !
En effet, toujours selon les symptômes de l'hyperphagie vus sur Wikipédia, une démarche trop brutale de régime ne me semble être qu'une façon de plus de contribuer à tes troubles...
J'arrête là mon propre "roman", en espérant que ça puisse t'aider à te construire ton propre début de solution (mais pas seule devant ton ordi ; réellement accompagnée par un professionnel qui te permettra de parler puis de régler au mieux - et durablement ! - ton problème)0 -
Bonjour Bonjour !!
Alors ma coupine, on peut déjà dire qu'on a des points communs : j'ai habité en Lorraine pendant 10 ans et je viens de Cognac (Charentes) !
Bon et sinon le point commun qui va peut-être t'intéresser c'est que je suis aussi hyperphage depuis un certain temps - en vrai je pense bien 10 ans.
J'ai développé l'hyperphagie en effet avec de la tristesse - je ne dirais pas de la dépression vu mon jeune âge à l'époque - et beaucoup de solitude...
J'habite désormais avec un homme fabuleux, ai des amis que j'aime et un travail agréable... Je ne me sens plus seule et triste, et pourtant l'hyperphagie est quand même présente ! Elle s'en va petit à petit par contre.
Je ne te donnerai pas de solution miracle mais quelque chose qui a réduit pas mal mes crises...
1) Surveiller tes calories avec MFP - dans le sens de les noter, pas de faire une réduction drastique de tes calories/jour ! - et de créer une petite catégorie de repas "hyperphagie/crise".. - voire "le grand méchant loup" si tu préfères ! - et de mettre tout ce que tu considères avoir mangé en tant que "crise". Normalement tu devrais réussir à différencier quand tu manges normalement et quand tu manges en tant qu'hyperphage..
Tu pourras ainsi voir sur ta journée ou semaine la place que prend la "maladie" dans ta vie alimentaire et tu pourras mettre le doigt sur le problème plus facilement.
2) Si tu as le courage et qui a bien marché pour moi -mais qui est plus compliqué- , c'est de faire un journal. Quand tu sens que tu vas manger trop anormalement, note tout de suite ce que c'est avec la date et fais toi une sorte de protocole. Moi je me disais que j'allais compter jusqu'à 20, boire un grand verre d'eau et si encore je ne reprends pas mes esprits j'envoyais un message à qqn qui était au courant. En général ça te stoppe vu que ça te fait réaliser finalement.
Et je peux te dire que de voir au fur et à mesure de ton journal que tu "évites" de plus en plus de manger en trop, ça te motive.
PS : si tu ne te sens pas d'en parler à quiconque, je veux bien être cette personne si tu le souhaites.
3) Voir un professionnel comme l'a dit @popeye98800 !0 -
Bonjour
Je vous remercie tous les deux de vous être manifestés Je sais très bien que je ne suis pas seule dans ce cas, que beaucoup de personnes vivent la même chose, alors je me dis que si certaines personnes peuvent s'en sortir, pourquoi pas moi
Popeye98800 : merci pour tes (je le permet de te tutoyer) conseils Je pense effectivement que le suivi par un thérapeute serait des plus bénéfiques, mais malheureusement je viens d'emménager dans un coin où les psychiatres se font rares, et ont tendance à sur médicaliser le problème, et je ne peux pas me permettre de consulter un psychologue car aucune mutuelle n'accepte de me rembourser les frais qu'engendrerait ma thérapie. J'ai déjà entamé la démarche l'année dernière, et après 3 séances j'ai dû arrêter faute de moyen... Sans permis, sans travail, avec un enfant en bas âge, des études à payer et le divorce de mon compagnon et sa future ex femme sur le dos, aucun moyen de s'en sortir financièrement pour le moment.
Je pense être comme tu le dis très bien, en phase "d'acceptation", et je connais parfaitement les causes de mon mal être : dépression post partum (j'ai perdu ma maman à l'âge de 6 ans et j'ai eu du mal à accepter les craintes liées à ma propre maternité), dépression 2 ans plus tard (tout le vécu derrière : 11 ans de violences psychologiques et physiques par ma belle mère, 7 ans d'inceste par mon grand père, violée et sévèrement tabassée à 15 ans par un inconnu). C'est tellement facile à dire derrière un écran d'ordinateur que c'en devient risible.... Autant dire que la faible estime de soi dont tu parles est très présente. D'où mon titre : je suis perdue.. mais je me soigne En tout cas merci pour tes conseils
Katdaenerys : c'est rigolo, on s'est croisées mdr! J'habite à côté de Rochefort actuellement, mais je viens de Metz Je suis désolée que tu traverses toi aussi cette maladie qui nous bouffe et nous fais aussi bouffer lol... J'identifie aussi à peu près les mêmes causes que toi, à savoir la tristesse. Je suis triste depuis l'âge de 6 ans, et personne n'a jamais pris la peine d'essayer de comprendre pourquoi... Même si la cause (le décès de ma mère entre autre) était somme toute évidente. Ce qui me fait peur, c'est que mon corps ne respecte pas ma volonté. C'est comme si mes mains se déconnectaient de mon cerveau à un moment, pour me faire manger toujours plus jusqu'à me sentir mal physiquement (trop pleine quoi...). Et ce qui me fait encore plus peur, c'est que même heureuse, je vois que tu n'en es pas non plus complètement sortie... Cela n'augure rien de bon pour moi.
J'ai laissé mes ami(e)s en Lorraine, j'habite dans le sud oust depuis plus de trois ans, et je n'en ai pas. Je suis seule à la maison avec mes cours par correspondance, pendant que mon petit loup est à l'école, car mon chéri est militaire et n'est pas là de toute la semaine (enfin il rentre le mercredi et le weekend).
Pour ce qui est des astuces, j'ai déjà entamé la première : je surveille mes calories sur mfp depuis lundi, je me suis fixé 1500kcals/jour (peut être n'est ce pas assez?) et j'essaye de m'y tenir. Une crise lundi soir (je n'ai dépassé mes calories que de 350, et mardi et mercredi sans encombre, pas de crises, mais des envies terribles le soir. J'ai juste lutté contre moi même et j'ai gagné Chaque échec est une déception de plus, et j'en ai marre d'être déçue... Toujours se dire que le lendemain sera une journée parfaite, et effectivement réussir à se contrôler jusqu'à 18h, mais au delà craquer... Toujours le soir... Et rebelote, après une crise je me dis que foutue pour foutue, autant me faire plaisir pour de bon et j'engloutis tout ce qui me passe sous la main. Je me trouve écœurante en disant cela mais il faut être honnête avec soi même et les autres, c'est pas beau à voir. Le psy que j'avais brièvement rencontré l'année dernière me disait que je mangeais car je voulais rester "forte" pour rester invisible auprès des hommes... Un mécanisme d'auto défense en quelque sorte. Enfin je ne sais pas s'il avait raison, mais toujours est il que ça marche, je suis grosse loooool...
En tout cas pour la catégorie de repas "hyperphagie/crise", c'est une super bonne idée, je vais la créer de ce pas. Il faut que je me rende compte visuellement des calories ingérées lors de mes crises pour les diminuer au fur et à mesure.
Je ne sais pas encore quel protocole je vais mettre en place, car mes crises d'hyperphagie sont une réponse en général assez immédiate à une contrariété ou à un sentiment de colère ou de tristesse que je n'arrive pas à gérer. Dans ce sens, j'ai l'impression que je suis encore une enfant... Lorsqu'on est adulte, on est sensé savoir gérer tout ça, après tout c'est la vie... Mais moi je ne sais pas le faire. Je veux bien continuer à en discuter avec toi en effet, ça fait du bien de ne plus être seule.
Bon j'ai encore écrit un roman, mais comme vous m'avez si gentiment répondu, il fallait bien que je vous réponde en bonne et due forme
Bisous et bonne journée à vous.0 -
Ducoup je t'ai envoyé un message privé si tu veux qu'on en parle / qu'on se soutienne
+ en effet je pense que 1500 c'est trop peu0 -
Dakor, j'ai vu tes messages, j'y répondrai ce soir, là j'ai trop de travail pour mes partiels
Je ne perds pas de poids à 1500 alors je ne sais pas si je remonte ce que ca va faire
Biz0 -
Vraiment super dur, ce que tu as traversé...
Tu es extrêmement forte, déjà, pour avoir réussi à survivre à ce milieux hyper toxique, et aux énormes traumatismes endurés. Et c'est "logique", malheureusement, que ça ne se soit pas fait sans séquelles.
C'est très dommageable de ne pas pouvoir consulter un professionnel, afin de ne plus continuer à subir le contrecoups de ces années de sévices... Est-ce qu'il n'est pas possible d'obtenir une prise en charge au moins partielle via des services d'aide sociale, considérant votre situation économique ?
Pour en revenir à la perte de poids, tu sais certainement déjà qu'il est très compliqué - même pour des personnes non marquées psychologiquement - de maintenir sur la durée (au delà d'un an) une perte pondérale significative. Je ne doute pas de ta très grande volonté, mais ça ne se passe pas à ce niveaux-là : lors d'un régime hypocalorique, le corps reprend les commandes (comme tu le soulignes déjà dans ton message) pour "te sauver malgré toi d'une période de famine" (ou ce qu'il considère comme tel). Pour faire en sorte que les kilos perdus soient repris coûte que coûte, il déclenchera toutes ses défenses physiologiques, par exemple en abaissant tes besoins caloriques, en agissant sur les hormones de la faim et de la satiété - déjà perturbées par ton trouble alimentaire...
Mon but n'est certes pas de te décourager, mais te mettre en garde contre l'inefficacité (à plus ou moins court terme) d'une démarche trop restrictive... qui en plus risque d'être intenable du fait de ton problème particulier quant à la gestion des émotions, l'isolement et la solitude relative, la gestion des crises. Si l'une d'elle te "coûte" 800 à 1000 calories, comment se nourrir normalement le reste de la journée ? (D'autant que ça arrive le soir chez toi, semble-t-il...)
Vu ta taille, ton poids et ton age, un calcul de tes besoins énergétiques actuels donne environ 2600 Cal/jour (sans compter d'activité physique particulière, sur la base d'un profil "sédentaire").
À 1500 Cal/jour, tu crées un déficit calorique supérieur à 42% de tes besoins quotidien, ce qui est gigantesque au niveau du métabolisme... et ne peut pas être soutenable durablement, sans même parler de l'hyperphagie (un corps "affamé" risque d'accroitre encore ta sensibilité aux émotions, je le crains).
Il existe toutefois une solution, qui nécessite beaucoup de patience et d'implication, mais qui peut peut-être te permettre de perdre ce poids durablement, en limitant les frustrations (et donc les risques de rechutes et les crises). Il s'agit de la perte lente, correspondant chez toi à un seuil calorique minimum de 2200 calories (soit en gros 15% en moins d'apports quotidiens, seuil permettant d'éviter le déclenchement des défenses métaboliques).
Si tu rajoutes une activité physique douce (par exemple 45 minute de marche rapide par jour), il te serait tout à fait possible de revenir en dessous de 80 Kg d'ici 2 à 3 ans. Ça te parait surement tréééés long, comme délai, mais c'est un objectif qui peut parfaitement être atteint malgré tes difficultés, et assez "simplement" en ce qui concerne les efforts à fournir. Ça te permet, notamment, de te ménager une plage calorique conséquente pour les "pétages de plomb" des crises éventuelles... que tu peux rattraper sans t'affamer (au risque de relancer le cercle vicieux "frustration - compensation - dégout de soi-même").
Tu viens de faire 4 ans de yoyo, alors consacrer 2 à 3 ans pour retrouver - petit à petit - un poids "normal" n'est pas un trop grand prix à payer, je pense.
De mon côté, après 20 ans de régimes et de yoyo, j'ai enfin compris qu'il n'était pas possible d'y arriver "à l'arrache" et en forçant comme un boeuf. J'ai trouvé "ma" solution, la perte lente, dans un bouquin : "L'anti-régime", de Michel Desmurget, sous-titré "maigrir pour de bon". Et ça ne me semble pas une veine promesse. Après 4 mois où j'ai entrepris les changements proposés, j'ai perdu 9 kg sans réellement me contraindre (je suis "juste" passé de 2850 Cal/jour à 2450, avec 45 minute de marche quotidienne). Depuis que j'ai commencé je n'ai JAMAIS eu faim, et en prime j'ai réussi à me débarrasser de mon addiction au sucre... et de mes grignotages "incontrôlés" en soirée ! (du coup, j'ai même l'impression de manger plus qu'avant lors de mes 3 repas habituels )
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De ce que je viens de voir sur le net, les thérapies cognitivo-comportementales semblent assez adaptées à ce trouble (pour comprendre - et corriger - les comportements qui paraissent indépendants de notre volonté).
En attendant d'avoir les ressources nécessaires pour consulter un professionnel de ce genre de thérapie (et des TCA), il y a déjà pas mal de ressources gratuites accessibles sur le net, pour "t'auto-aider" (mais tu as déjà sûrement commencé, du fait de la phase d'acceptation... et du titre de ton message )
Au hasard, j'ai trouvé cette vidéo sur Youtube : Comment apprendre à gérer les crises d'hyperphagie (intéressant, d'autant que ce que l'intervenante dit croise aussi plusieurs conseils que j'ai trouvé dans le bouquin 'L'anti-régime').
Il y en a certainement plein d'autres, ainsi que des forums plus ou moins spécialisés sur le sujet, ou tu pourras croiser ton expérience de la maladie avec celle d'autres personnes cherchant à s'en sortir.
Tout ceci fait certainement partie des évidences, mais ça ne fait pas de mal de le rappeler...
Bonne nuit !
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Coucou !
Déjà, à ta place je n'utiliserais pas le mot maladie. Les maladies modernes ça fait marcher le commerce mais on n'en guérit pas. Si tu prends cette "Hyperphagie" comme une fatalité qui te tombe sur le nez sans prévenir tu ne peux pas en guérir. Je n'ai pas l'impression que tu sois malade, "grosse" peut-être mais est-ce réellement un problème (tu es grande) ? Tu as des crises qui te poussent à te jeter sur la nourriture.. J'ai tendance à penser que parfois le corps réclame ce dont il a besoin, et chose extraordinaire, si on le laisse faire, il nous le rend bien. Bon, je sais tu vas dire que je ne sais pas de quoi je parle... Peu importe. Mange plus, régulièrement, rassasie toi, un petit combiné de légumes/féculents et viande ou produits de la mer c'est la base. Sachant que viande/poisson ne sont pas obligatoire à chaque repas.
Si tu as envie de manger des fraises tagladla, fais-le. Notre corps est logique. Il demande, il exprime et nous devons nous soumettre. L'important reste l’équilibre sur la semaine.
Pense aux patates, ce sont les meilleures amies des filles comme nous. Elles nous rassasient sans laisser de traces (j'adore les PDT au four ou cuites avec la peau sans graisse). Essaie de manger bien le matin, le midi et pas trop le soir. Si tu craques fais-toi un petit mijoté de pommes, ça rempli et c'est plein de vitamines. Tu as beaucoup de solutions qui s'offrent à toi et contrairement à moi tu es jeune (chuis jalouse). Donc tu devrais y arriver, mais lentement. Inutile de perdre 12 Kg en 3 semaines, tu sais ce que ça fait.
Equilibre, harmonise et n'oublie pas de te faire plaisir. Bizzz0 -
Tchatcha31810 a écrit: »Coucou !
Déjà, à ta place je n'utiliserais pas le mot maladie. Les maladies modernes ça fait marcher le commerce mais on n'en guérit pas. Si tu prends cette "Hyperphagie" comme une fatalité qui te tombe sur le nez sans prévenir tu ne peux pas en guérir. Je n'ai pas l'impression que tu sois malade, "grosse" peut-être mais est-ce réellement un problème (tu es grande) ? Tu as des crises qui te poussent à te jeter sur la nourriture.. J'ai tendance à penser que parfois le corps réclame ce dont il a besoin, et chose extraordinaire, si on le laisse faire, il nous le rend bien. Bon, je sais tu vas dire que je ne sais pas de quoi je parle... Peu importe. Mange plus, régulièrement, rassasie toi, un petit combiné de légumes/féculents et viande ou produits de la mer c'est la base. Sachant que viande/poisson ne sont pas obligatoire à chaque repas.
Pour faire de l'hyperphagie, en effet, tu ne sais pas de quoi tu parles : c'est réellement psychologique. T'auras beau te rassasier, rien n'y fera, t'auras quand même envie de t'enfiler 3 cuises de poulet et 25 biscuits. Pire: tu peux même te retrouver sur le chemin du supermarché sans t'en rendre compte parce que t'as juste ENVIE de manger. Ce n'est en rien de la faim. Dans mes plus grosses crises, même quand je ne pouvais plus rien avaler parce que j'avais un sentiment de dégoût (pas envers moi-même, mais parce que vraiment, j'étais remplie à ras-bord), les envies ne se stoppaient pas. Ça diffère juste de la boulimie parce qu'on ne se fait pas vomir.
Donc se caler, non, ça ne marche pas. Et ce n'est pas le corps, qui réclame, mais le cerveau.
Se laisser aller sans culpabilité peut arranger la chose pendant 2-3 jours, mais au final, on prend quand même du poids, et c'est pas bon pour le moral, on stresse, et ainsi de suite. C'est un vrai cercle vicieux, qui ne s'arrange que lorsque tout va bien dans la vie. Et même là, parfois, on s'en reprend un coup dans la gueule sans savoir pourquoi.
Évidemment, à chacun son élément déclencheur, à chacun son comportement, mais c'est plus à voir comme de l'alcoolisme transposé à la nourriture qu'à de la faim ou à un comportement de frustrée de la nourriture.
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Bonjour à tous(tes),
Déjà juste un petit mot pour commencer : peace, hihihi Pas de soucis pour moi quand à la dénomination ou non de mon problème comme Maladie. Bon c'est sûr, je ne suis pas comme toi Ezeliane, car je pense que toi tu as dû être diagnostiquée et peut être soignée un peu en tant que telle (hyperphagique), mais moi au final je n'ai jamais entendu ce mot qu'une seule fois dans la bouche de mon médecin généraliste, et comme je me suis enfuie en courant lol, je n'ai jamais vraiment été traitée pour ces problèmes. Donc peut être que je m'auto attribue ce trouble alimentaire sans que ce soit réellement mon cas. Je sais juste que je présente toutes les caractéristiques de l'hyperphagique : comportement auto destructeur, faible (très faible) estime de soi, prise alimentaire compulsive et importante (TRES TRES importante parfois...) de nourriture sans comportement compensatoire (pas de vomissements) ce qui conduit à une prise de poids importante. Je pense l'avoir déjà un peu dit : en fait c'est comme si mes mains n'obéissait plus à mon cerveau. Je suis déconnectée de la réalité, et si au début, quand je sens la crise arriver, je suis encore capable de me dire que ca va passer, il y a un basculement à un moment qui m'empêche de réfléchir et je me remplis. C'est un peu dégueulasse certes, mais c'est comme ça que je le vois... J'ai besoin de me remplir pour combler ce vide intersidéral que j'ai l'impression d'avoir en moi. Ce n'est que quand j'ai mal au ventre, à la tête et aussi à la mâchoire mdr que je m'arrête. S'il ne s'agissait que de pommes ou de légumes, ce ne serait pas un aussi gros problème, mais malheureusement vous vous doutez bien que dans ces cas là je ne bouffe pas des pommes loooool...
Je vais répondre à chacun de vos commentaire en plusieurs fois parce que bientôt vous allez en avoir vraiment marre de mes romans :P
Bisous et bonne journée à tous(tes)0 -
Désolée si j'ai paru un peu agressive, c'était pas mon état d'esprit ^^.
Je n'ai jamais été diagnostiquée en tant qu'hyperphage, je n'ai pas été soignée du tout, c'est juste ce qui correspond le plus à ce qui m'arrive dans ces moments là. Je ne vois pas comment on peut qualifier ça autrement. Bizarrement, ça m'est beaucoup moins arrivé depuis que j'en ai parlé ici :
http://community.myfitnesspal.fr/fr/discussion/comment/21790035#Comment_21790035
et j'ai tendance à moins stresser pour ça. Ceci dit, ça ne les a pas fait disparaître, et j'ai un un petit moment mercredi soir. C'est plus des "moments " que des vraies crises maintenant. Par contre, même en parler est dur. Je comprends que tu sois partie en courant.0 -
Bon je commence à répondre à vos commentaires dans l'ordre chronologique
Alors popeye988000 : je suis enfin aller voir sur ton profil pour savoir si je parlais à un homme ou une femme lol... Il était temps que j'y pense mdr. Bon désolée pour les lol et les mdr, car même si je ne suis pas adepte du langage sms je ne suis qu'une humble mortelle (qui n'a encore que 23 ans même si j'ai l'impression d'en avoir 50...) qui préfère ne pas perdre tout son temps à essayer de transmettre ses sentiments par une phrase complète plutôt que par lol ou mdr
Bon passons plutôt aux choses sérieuses. Alors tout d'abord, il est certain que... hum j'ai l'impression de débuter une dissertation pour mon prof de littérature hahaha!!
Bon je voulais simplement te dire que oui, effectivement, je n'ai pas eu une vie hyper simple, mais j'ai aussi passé mon enfance à entendre que certains enfants avaient des problèmes bien plus important que les miens... Donc au final, on m'a fait relativiser toute ma vie pour minimiser les actions de ces mêmes personnes qui me pourrissait le semblant de vie que j'essayais de me construire. Tout ce que cela m'a apporté c'est cette si faible estime de moi même, comme si on me faisait comprendre que j'étais insignifiante, que je n'étais rien. Que ce qui m'arrivait à moi avait bien peu d'importance comparé à ce que d'autres enfants vivaient. Je ne dis pas que je remporte la palme de l'enfance la plus difficile loin de là, mais j'aurais seulement aimé un peu plus de considération envers mes problèmes et mon mal être à l'époque.
Ensuite, je pense que tu as tout autant raison de me mettre en garde contre cette méthode peut être un peu trop ambitieuse de baisser mes calories à ce point. Je le fais car je me décourage assez vite, et que, du moins pour le premier mois, je voulais une perte assez significative pour me motiver à continuer sur ce long chemin de perte de poids et de guérison. Je me pèserai très prochainement, et j'aviserai à ce moment là de la marche à suivre. Éventuellement remonter mes apports caloriques journaliers à 1800kcals, car je peux t'assurer qu'avec 2200kcals par jour je reprends du poids Je sais que c'est à cause de tous ces yoyos depuis 4 ans, que mon métabolisme de base en a pris un coup et que mon corps marche au ralenti, mais si je dois remonter mes calories, je le ferai petit à petit sans toutefois dépasser un seuil que je me suis fixé.
Je pense que tu es vraiment de bon conseil, et je te remercie pour cela. C'est rigolo d'ailleurs, je m'attaque au même problème que tu as réussi à régler définitivement à savoir, l'addiction au sucre. Bon peut être que j'essaye de mener trop de batailles en même temps je ne sais pas... Et enfin pour ce qui est de la thérapie cognitivo-comportementale, c'est celle que m'avais proposé le psy que j'ai vu 3 fois avant d'arrêter faute de moyen, donc je pense que lorsque nos soucis seront réglés, je chercherai de nouveau un bon thérapeute afin d'engager ce travail sur moi même. Car au final ma plus grande ennemie n'est pas ma belle mère comme je le pensais mais bien moi...
Bonne journée à toi et merci de ton aide0 -
Coucou tchatcha31810
Pas de soucis, je n'ai aucun soucis (décidément toujours ce même mot...) quand à la dénomination de mon problème comme je l'ai dit plus haut Nous sommes effectivement un peu dans le même cas, car je n'ai jamais été réellement diagnostiquée hyperphage... Pour ce qui est de mon ratio taille/poids, effectivement tu as raison je suis grande. C'est d'ailleurs une chance, car même si mon imc est de 31, donc dans la catégorie obèse, je ne parais pas obèse, seulement en surpoids. Comme on me l'a dit toute mon enfance, il y a pire mdr...
Je sais que des femmes (et des hommes aussi) se battent contre l’obésité avec un imc bien supérieur au mien, mais au risque de choquer : MERDE JE SUIS MOI ET JE ME SENS MAL PHYSIQUEMENT (mes pauvres genoux...) ET PSYCHOLOGIQUEMENT AVEC TOUS CES KILOS EN TROP ALORS ARRETEZ DE ME DIRE QUE JE NE PARAIS PAS SI GROSSE PARCE QUE JE FAIS 1M80!!!!!! MDR : ca ne valait pas pour toi mais pour toutes ces pseudos amies qui sabote tes projets de maigrir avec leurs phrases qui paraissent inoffensives mais qui ne sont que des tentatives de te laisser là où est ta place, à savoir celle de la grosse du groupe... Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire : tu sais ces filles qui essayent de se valoriser par rapport aux autres quand leur tour de taille est aussi mince que leur cerveau (donc elles sont très maigre quoi mdr!) et qui ont peur de voir une amie aller mieux et devenir "presque" aussi mince qu'elle, et peut être plus jolie aussi...
Bon parlons maintenant de tes solutions. Merci d'essayer de m'aider d'ailleurs En fait je vais paraître chiante, mais je n'aime pas les pommes de terre lol... Je suis lorraine pourtant et des patates j'en ai mangé à (presque) chaque repas de la semaine quand j'étais encore chez ma belle mère, mais c'est peut être ça qui m'en a dégoûté hihi :P Donc pas de patate à l'eau, ni au four, ni en purée!! je déteste la purée!! ni même en frites... Bon tant mieux pour les frites quand même
Pour ce qui est des pommes, ben cf ma réponse de 11:09... Ce n'est pas une question de goût, mais quand je fais une crise, j'engloutis tout ce qui peut être très sucré, très gras ou très salé!! Et très consistant... Jusqu'à m'en rendre malade. Alors ça peut parfois partir d'une sensation de faim, et ça dégénère. Mais quasiment à chaque fois ce n'est pas mon estomac qui me demande de la nourriture mais mon cerveau... Donc comme Ezeliane faisant référence à l'alcoolisme, je dirais : comme un alcoolo ne boit pas par soif, je ne mange pas par faim... mais par nécessité sentimentale...
Bisous
PS : je vois ton âge sur ton profil, et je veux juste te dire que tu n'as pas à être jalouse lol... Mon chéri a 47 ans et c'est PAS VIEUX!!!!!! MDR!!!!!!! Bisous :P0 -
Coucou Ezeliane
Oh c'est trop rigolo (bon en fait pas vraiment mais bon...) ma dernière crise j'ai mangé 4 cuisses de poulet et une vingtaine de biscuits mdr!!!! Bon toute la boîte en fait donc j'ai pas compté looooool...
J'ai exactement le même sentiment que toi : je ne m'arrête que quand je suis pleine à ras bord, et pourtant j'aurais encore envie de pouvoir manger!! J'ai essayé aussi de ne plus culpabiliser car quelqu'un de très intelligent m'a dit que c'était la culpabilité qui faisait grossir HAHAHA!! Ben ma non-culpabilité m'a fait prendre 7 kilos en 4 jours!!!!!!!!!!!!!!!!!!! C'est dégoûtant (comme dirait mon fils devant une tartiflette. Et oui, c'est génétique chez moi, on aime pas les patates de mère en fils hihihi)... Et encore un qui s'est auto proclamé nutritionniste et qui m'a donné un bon conseil...
Tu as raison sur le coup dans la gueule sans savoir pourquoi... C'est drôle mais dès que ça va bien deux jours de suite, il faut qu'une merde nous retombe dessus ou que de mauvais souvenirs s'imposent à notre pensée... Parfois je me demandais même si je n'étais pas masochiste à vivre comme cela dans le souvenir de choses horribles que j'aurais pu laisser de côté
Et pour ta référence à l'alcoolisme, cf ma réponse à tchatcha ci dessus
Bisous tout plein et bonne journée à toi aussi
0 -
Oups la jolie faute : ligne 7 "on N'aime pas les patates de mère en fils".....
Désolée je m'auto corrige mais ne prenez pas peur, je ne fais ça qu'avec ce que moi j'écris, pas avec les messages des autres... looooooool...0 -
Bonsoir et bienvenue collègue du 17 !
Tout dabord, comme les autres l'ont fait remarqué, je pense que mettre des mots sur ton mal est déjà un premier pas. Je n'ai pas non plus officiellement été diagnostiquée hyperphage mais je pense bien connaitre ce mal depuis mes 8/9 ans.
Combler la solitude et le manque d'amour par la bouffe, engloutir n'importe quelle nourriture sans faim ni fin ça me connait aussi.
Le seul truc que je peux dire, comme un témoignage on va dire, c'est que mes crises se sont pas mal calmées cette année grâce au sport et grâce au fait que je reprends peu à peu confiance en moi.
J'ai enfin pris la décision non pas d'accepter mon corps tel qu'il est, mais de prendre soin de lui !
Alors oui ça n'empeche pas les rechutes quand je déprime et pendant mes menstruations mais bon finalement avec le temps ça dure moins longtemps qu'avant donc je prends ça comme un cheat day ou weekend et ça repart.
Ce qui m'a aidé aussi c'est de mettre un nom sur ce que je ressentais. Quand j'ai envie de chocolat par exemple je me demande pourquoi, et je dis à voix haute ce que je ressens. Soit ça me calme mon envie (si je veux manger par ennui par exemple), soit je me sens honnête avec moi-même et je ne culpabilise pas comme avant. J'accepte le chocolat comme calin intérieur à défaut d'autre chose. Et finalement un ou 2 carrés me suffisent (en tout cas cette semaine !) et je passe à autre chose.
Après on est tous différents, mais moi qui ne suis pas fan des psys etc ça m'a pas mal aidé cette année et même si ce n'est pas parfait je vois de l'amélioration tous les mois.
Mettre des mots sur ses sentiments et sur ces maux ça m'a pris du temps mais je m'en sors bien.
Quelle que soit ta méthode je te souhaite de réussir.
Bon courage pour la suit.0 -
Bonsoir Enaivlys
Tout d'abord merci pour ton témoignage qui prouve que l'on peut s'en sortir (ou en tout cas presque...) même si je commence à comprendre que ce comportement face à la nourriture ne s'en ira jamais complètement. En gros il faudra que je compose avec cette crainte toute ma vie mais je peux l'accepter. Un jour je serai peut être comme toi, à me dire que ce n'est pas si grave finalement si de temps en temps j'ai ce besoin de "calin intérieur" qui ne pourra passer que par la nourriture. Car le tout finalement, c'est de réussir à limiter la quantité de la prise alimentaire à ce moment là...
Effectivement mettre en mots le mal dont on souffre aide souvent à avancer, et je crois que je suis, grâce à vous, en train de faire le point sur moi même. J'ai par exemple accepté, enfin, de m'acheter ET de porter un pantalon en taille 48, chose que je n'aurais pas imaginé dans mes rêves (ou cauchemars!!) les plus fous. Je portais tout le temps des jupes pour camoufler ce derrière imposant que je ne pouvais pas voir en peinture. J'accepte le fait que je suis une femme forte, et ça m'aide à essayer de changer cet état de fait.
Je suis heureuse pour toi que tu ais réussi ce travail sur toi même cette année, et même si tu dis bien que ce n'est pas encore totalement gagné, je suis sûre que tes efforts vont porter leurs fruits Je t'envoie tous mes encouragements.
Enfin, pour ce qui est de "prendre soin de mon corps", je crois que je n'y suis pas encore... J'ai un long chemin à parcourir avant d'en arriver là... Par exemple, je persiste à prendre tous les jours deux douches particulièrement brûlantes qui sont indispensables à mes yeux (ou surtout à mon cerveau) pour me sentir à peu près propre... Le psy que j'avais rencontré me disait que je dirigeais toute la colère et la rage que je ressentais envers moi même et que je me punissais de cette manière... enfin je ne sais pas si c'est ça, mais toujours est il que ce comportement est le seul qui m'aide à oublier un peu ce dégoût de moi même... Mais bon, en entamant ce rééquilibrage alimentaire, je commence quand même à prendre soin de moi non?
Merci pour tes encouragements, et bon courage à toi aussi
0 -
Tchatcha31810 a écrit: »Coucou !
Déjà, à ta place je n'utiliserais pas le mot maladie. Les maladies modernes ça fait marcher le commerce mais on n'en guérit pas. Si tu prends cette "Hyperphagie" comme une fatalité qui te tombe sur le nez sans prévenir tu ne peux pas en guérir. Je n'ai pas l'impression que tu sois malade, "grosse" peut-être mais est-ce réellement un problème (tu es grande) ? Tu as des crises qui te poussent à te jeter sur la nourriture.. J'ai tendance à penser que parfois le corps réclame ce dont il a besoin, et chose extraordinaire, si on le laisse faire, il nous le rend bien. Bon, je sais tu vas dire que je ne sais pas de quoi je parle... Peu importe. Mange plus, régulièrement, rassasie toi, un petit combiné de légumes/féculents et viande ou produits de la mer c'est la base. Sachant que viande/poisson ne sont pas obligatoire à chaque repas.
Si tu as envie de manger des fraises tagladla, fais-le. Notre corps est logique. Il demande, il exprime et nous devons nous soumettre. L'important reste l’équilibre sur la semaine.
Pense aux patates, ce sont les meilleures amies des filles comme nous. Elles nous rassasient sans laisser de traces (j'adore les PDT au four ou cuites avec la peau sans graisse). Essaie de manger bien le matin, le midi et pas trop le soir. Si tu craques fais-toi un petit mijoté de pommes, ça rempli et c'est plein de vitamines. Tu as beaucoup de solutions qui s'offrent à toi et contrairement à moi tu es jeune (chuis jalouse). Donc tu devrais y arriver, mais lentement. Inutile de perdre 12 Kg en 3 semaines, tu sais ce que ça fait.
Equilibre, harmonise et n'oublie pas de te faire plaisir. Bizzz
mm ca me donne envie d'hurler quand je lis des bêtises pareilles, quand on ne sait pas de quoi on parle mieux vaut rien dire.. et encore je reste polie!
non l'hyperphagie n'est pas juste manger car son corps le réclame, non ce n'est pas un manque de volonté et se rassasier ne sert à rien .. ca va bien au delà et c'est une maladie qui ronge de l'intérieur, ca te bouffe littéralement, ça bouffe ton quotidien, ta vie sociale, affective et familiale
pour ma part je suis boulimique mais de plus en plus tendance à de la "simple" hyperphagie je n'ai pas de rémède miracle je voulais juste @MargotHermain t'apporter mon soutien car je sais bien ce que l'on peut ressentir, je pense qu'accepter et de reconnaître le problème est déjà un grand pas même si cela n'est pas suffisant, il faut aussi apprendre à s'accepter et à s'aimer tel que l'on est.
je te conseillerai d'aller voir un psy pour débrouissaller le terrain, même si je reste persuadée que seule nous pouvons avoir la force de guérir
je te souhaite beaucoup de courage et d'indulgence envers toi même, c'est peut être le plus dur, rester indulgent envers soi même, à ta dispo si tu veux en discuter en mp
0 -
@sothgo Mouais, je ne pense pas non plus que l'agressivité soit une maladie si ça peut te rassurer. Je disais juste qu'il y a parfois des carences qui font que l'on a envie de manger n'importe quoi, et pas que des carences alimentaires. Hurler me paraît la solution toute trouvée pour toi, tu n'as apparemment que ça à faire.
Je rappelle au passage que nous sommes censés nous écouter et nous respecter même si ce que l'on lit nous paraît absurde. Si tu crois que me voler dans les plumes aidera les autres, vas-y et sois à l'aise avec ça.0 -
Tchatcha31810 a écrit: »@sothgo Mouais, je ne pense pas non plus que l'agressivité soit une maladie si ça peut te rassurer. Je disais juste qu'il y a parfois des carences qui font que l'on a envie de manger n'importe quoi, et pas que des carences alimentaires. Hurler me paraît la solution toute trouvée pour toi, tu n'as apparemment que ça à faire.
Je rappelle au passage que nous sommes censés nous écouter et nous respecter même si ce que l'on lit nous paraît absurde. Si tu crois que me voler dans les plumes aidera les autres, vas-y et sois à l'aise avec ça.
Peux tu comprendre que des personnes qui ont la vie "bouffée" par des troubles alimentaires sont choquées de lire ce que tu écris dans tes posts ?
Penses tu par la respecter ce que l'on vit ? Avoir des carences et être hyperphage cela n'a rien à voir.
Tes "si tu craques manges une patate" nous paraissent idiots car quand on craque on craque sur tout ce qui nous passe sous la main. Et si je me suis préparé une patate "au cas où" bah je vais quand même aussi craquer sur les tablettes de chocolats, le fromage, le pain qui trainent.
Tu parais serein(e) avec ta bonne parole mais tu ne sais clairement pas de quoi tu parles. Je ne voulais pas m'investir dans ton débat de troll mais sachant un peu ce que certaines vivent au quotidien je n'ai pas pu m'empêcher cette fois. Si Sothgo est en colère et bien elle a bien raison. Marre d'avoir des gens qui nous disent qu'on a de faux problèmes et qu'avec un peu de self control tout s'arrange ! Ce n'est pas si simple et à t'entendre on croirait qu'on ne fait pas d'efforts.
Passons.
Margot je te remercie pour ton soutien aussi. C'est un (très gros) travail progressif tu sais. A toi de voir si tu as besoin de plus d'aide dans ta démarche, notamment à ce moment là de ta vie.
Le truc que je rajouterai c'est qu'il faut faire de soi la priorité numéro 1 et que tu es la seule à être dans tes baskets et à savoir ce qui est bon pour toi. Ne laisse personne diminuer tes batailles car elles sont importantes et tu as besoin de soutien, que ce soit dans ton vrai chez toi ou ici sur MFP. On est quelques unes à vivre ou avoir vécu ce que tu vis et comme dis Sothgo n'hésite pas discuter avec nous si tu en ressens l'envie / le besoin.
Bonne journée0 -
Tchatcha31810 a écrit: »@sothgo Mouais, je ne pense pas non plus que l'agressivité soit une maladie si ça peut te rassurer. Je disais juste qu'il y a parfois des carences qui font que l'on a envie de manger n'importe quoi, et pas que des carences alimentaires. Hurler me paraît la solution toute trouvée pour toi, tu n'as apparemment que ça à faire.
Je rappelle au passage que nous sommes censés nous écouter et nous respecter même si ce que l'on lit nous paraît absurde. Si tu crois que me voler dans les plumes aidera les autres, vas-y et sois à l'aise avec ça.
j'ai peut être agressive mais tu n'as pas de troubles alimentaires, tu as une vision simpliste des choses alors que c'est beaucoup plus complexe que ça.
tu parles de carences alimentaires c'est valable pour certaines personnes mais pas pour toutes autrement ce serait plus simple, l'hyperhagie et les troubles alimentaires ne se résolvent pas aussi facilement.
je t'ai volé dans les plumes peut être mais bon faut quand même se renseigner ou du moins lire attentivement le post pour voir que l'auteur du post a des soucis plus profonds et que lui conseiller de se gaver de patates n'est pas adapté ..0 -
Bonsoir et bienvenue collègue du 17 !
Tout dabord, comme les autres l'ont fait remarqué, je pense que mettre des mots sur ton mal est déjà un premier pas. Je n'ai pas non plus officiellement été diagnostiquée hyperphage mais je pense bien connaitre ce mal depuis mes 8/9 ans.
Combler la solitude et le manque d'amour par la bouffe, engloutir n'importe quelle nourriture sans faim ni fin ça me connait aussi.
Le seul truc que je peux dire, comme un témoignage on va dire, c'est que mes crises se sont pas mal calmées cette année grâce au sport et grâce au fait que je reprends peu à peu confiance en moi.
J'ai enfin pris la décision non pas d'accepter mon corps tel qu'il est, mais de prendre soin de lui !
Alors oui ça n'empeche pas les rechutes quand je déprime et pendant mes menstruations mais bon finalement avec le temps ça dure moins longtemps qu'avant donc je prends ça comme un cheat day ou weekend et ça repart.
Ce qui m'a aidé aussi c'est de mettre un nom sur ce que je ressentais. Quand j'ai envie de chocolat par exemple je me demande pourquoi, et je dis à voix haute ce que je ressens. Soit ça me calme mon envie (si je veux manger par ennui par exemple), soit je me sens honnête avec moi-même et je ne culpabilise pas comme avant. J'accepte le chocolat comme calin intérieur à défaut d'autre chose. Et finalement un ou 2 carrés me suffisent (en tout cas cette semaine !) et je passe à autre chose.
Après on est tous différents, mais moi qui ne suis pas fan des psys etc ça m'a pas mal aidé cette année et même si ce n'est pas parfait je vois de l'amélioration tous les mois.
Mettre des mots sur ses sentiments et sur ces maux ça m'a pris du temps mais je m'en sors bien.
Quelle que soit ta méthode je te souhaite de réussir.
Bon courage pour la suit.
merci pour ton témoignage ça me réconforte quand je lis cela0 -
Bonsoir et bienvenue collègue du 17 !
Ce qui m'a aidé aussi c'est de mettre un nom sur ce que je ressentais. Quand j'ai envie de chocolat par exemple je me demande pourquoi, et je dis à voix haute ce que je ressens. Soit ça me calme mon envie (si je veux manger par ennui par exemple), soit je me sens honnête avec moi-même et je ne culpabilise pas comme avant. J'accepte le chocolat comme calin intérieur à défaut d'autre chose. Et finalement un ou 2 carrés me suffisent (en tout cas cette semaine !) et je passe à autre chose.
Je vais te piquer ton idée, la prochaine fois que j'aurais une envie, je discuterai avec moi-même à voix haute avant de craquer, voire ce que ça donne
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Bonsoir et bienvenue collègue du 17 !
Ce qui m'a aidé aussi c'est de mettre un nom sur ce que je ressentais. Quand j'ai envie de chocolat par exemple je me demande pourquoi, et je dis à voix haute ce que je ressens. Soit ça me calme mon envie (si je veux manger par ennui par exemple), soit je me sens honnête avec moi-même et je ne culpabilise pas comme avant. J'accepte le chocolat comme calin intérieur à défaut d'autre chose. Et finalement un ou 2 carrés me suffisent (en tout cas cette semaine !) et je passe à autre chose.
Je vais te piquer ton idée, la prochaine fois que j'aurais une envie, je discuterai avec moi-même à voix haute avant de craquer, voire ce que ça donne
Pas de soucis les filles, faut savoir partager les choses positives aussi et si ça peut aider c'est encore mieux !
Juste pour rajouter qu'au début mon astuce n'a pas du tout marché ! Ca c'est fait au fur et à mesure aussi donc pas de panique si ça ne marche pas dès la première fois0 -
Ah ! Merci de prévenir !
J'y pensais justement : est-ce que je vais y arriver ? Dans le sens ou parfois, je ne sais pas du tout pourquoi je mange en fait. Des fois je m'ennuie (m'enfin ce week end je me suis ennuyée et rien... ), des fois je stresse, mais le mettre avec des mots à voix haute, chercher la cause plus profonde que juste "je m'ennuie" ou "je stresse", ça doit être hyper difficile. Déjà qu'il faut du temps pour comprendre d'où vient le problème global.
M'enfin, je verrais ça à la prochaine crise, je reviendrai raconter ^^.
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