Point Bimensuel - IMC 26 objectif IMC 21
Réponses
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Bonsoir et bravo pour ton parcours. On sent la motivation et la reflexion dans ton discours. Et tu as raison, se parler à soi même fait eu bien0
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Merci à tous pour vos messages intéressants et qui me motivent pour poursuivre (pas à mincir mais à me stabiliser ce qui est - de l'avis général - quasiment un défis plus ardu !)
Anecdote marrante : j'ai retrouvé un carnet de mes mensurations en 2011 où mon tour de taille était de 10cm supérieur à maintenant (71cm actuellement 60cm) je suis trop contente car je croyais avoir voyagé 5 ans en arrière mais apparemment non ! j'ai encore d'avantage "rajeunis" que mes 21 ans (que j'avais en 2011).
*Jubilation*0 -
Coucou !
Je profite de "mon fil racontage de vie" pour dire bienvenu aux nouveaux et futurs nouveaux !
S'il y a des personnes qui veulent perdre "avant l'été" de grâce : autant commencer à perdre maintenant pourquoi pas, mais pas trop vite juste pour le bikini (et tout reprendre)... Mieux vaut être "work in progress" pour le bikini 2018 et au top pour le 2019, 2020... [...] 2040...
Donc moi je suis en phase de stabilisation et éventuellement mini-perte, depuis quelques mois et pour environ 1an encore.
Et effectivement c'est chaud de garder le cap. Mon cerveau me dit tous les jours "t'inquiète, tu as perdu, t'es pas à 1kg, ni à un mcdo, ni a un ceci, ni à un cela".
Je pense que je vais tenir bon car malgré tout je me suis complétement déshabituée aux portions d'ogres que je pouvais me bâfrer avant, et je suis beaucoup plus dynamique. Genre je vais à pied dans pleins d'endroit où normalement on va en transport (par exemple pour ceux qui voient aller de proche banlieue parisienne à chatelet tout au centre de paris, ce qui prend plus d'1h eheh).
Bisous et courage à tous !2 -
je n'avais jamais rien écrit ici, pourtant inscrite sur l'appli depuis 2 ans (réussite dans ma première perte de poids, suivie d'une vie mouvementée, de soucis de santé, d'une mauvaise gestion de ma vie etc...) mais je crois être de nouveau sur la bonne voie.
j'ai trouvé passionnant de vous lire, notamment car ça va bien plus loin que les posts sur le "comment perdre vite" "comment perdre du ventre" "est ce que 1200 calories c'est assez". notamment le rapport "avoir un corps" vs "être son corps" : c'est un sujet que j'ai pu aborder avec une amie qui m'expliquait à quel point elle trouvait ça "choquant" qu'on soit dans une société qui différencie le corps de l'esprit, ce qui fait qu'on cherche à traiter le corps seul lors de pathologies, sans se poser la question du mental, psychisme, esprit et autre. nous sommes un tout, pas juste une enveloppe à modeler d'un côté et un esprit dont, et c'est contradictoire, on ne s'occupe pas ou très peu.
bref, je suis dans ces questionnements depuis un moment, je suis suivie par une psy, on aborde un peu mes soucis de nourriture (je ne suis en mauvaise santé, globalement, mais en obésité à cause de mes crises de boulimie/hyperphagie) et de rapport au corps, aux autres etc... je pense que c'est primordial lorsqu'on veut "changer de vie". car il ne s'agit pas juste de changer de corps. il faut trouver ce qui nous correspond, nous fait du bien, prendre soin de soit, dans un ensemble (ce que, clairement, j'ai du mal à faire en ce qui concerne la nourriture).
ça me fait penser à ce qui m'est arrivé il y a 1 an qui rentre en totale contradiction avec ce que j'essaye de faire, pour aller bien mais qui représente bien la manière de penser et d'agir de certaines personnes qui nous enfoncent plutôt de nous aider : j'ai été sectionnée par la sécu et la caf pour être suivie à vie et donc j'ai du faire un examen complet (sang, urine, coeur, poumons, vue, dent... la totale!) pendant une journée. j'ai été reçue par une infirmière en fort surpoids qui, au bout de 3 secondes, m'avait jugée en obésité morbide, en danger, et que, elle-même ayant utilisé weight watchers, m'a conseillé de m'y inscrire pour "apprendre à manger des légumes". voilà voilà... elle ne m'a même pas laissé parler. j'ai été tellement choquée et humiliée que je n'ai su comment réagir. j'ai fait mes examens en serrant les dents, et je pense qu'elle a été surprise de voir mes résultats, excellents (pas de cholestérol, le coeur nickel...). car des légumes, j'en mange et je fais du sport (j'en ai toujours fait). je ne me goinfre pas de sucre et de gras tous les jours comme elle l'a sous-entendu. j'ai une ossature très lourde, une très forte poitrine, et c'est à prendre en compte pour l'IMC par exemple. ce qui n'est jamais fait, même dans des centres de santé à priori complet. en bref, je ne suis pas en mauvaise santé, malgré mon surpoids très important. mais ça, c'est impensable pour le commun des mortels. comme quoi, même parmi les gros (ou ancien gros), il y a des gens qui jugent sans savoir, avec leurs expériences personnelles qui ne sont pas la vérité absolue, qui donc, adoptent une attitude blessante et culpabilisante, sans chercher à comprendre. et qui, au final, n'aident absolument pas.
ce pavé pour vous dire que j'ai pris, encore une fois, plaisir à vous lire, et que j'espère avoir de vos nouvelles (des uns et des autres) dans ce sujet, avec des interrogations, des pistes psy, des conseils etc...
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> @Rosette95 a dit :
> je n'avais jamais rien écrit ici, pourtant inscrite sur l'appli depuis 2 ans (réussite dans ma première perte de poids, suivie d'une vie mouvementée, de soucis de santé, d'une mauvaise gestion de ma vie etc...) mais je crois être de nouveau sur la bonne voie.
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> j'ai trouvé passionnant de vous lire, notamment car ça va bien plus loin que les posts sur le "comment perdre vite" "comment perdre du ventre" "est ce que 1200 calories c'est assez". notamment le rapport "avoir un corps" vs "être son corps" : c'est un sujet que j'ai pu aborder avec une amie qui m'expliquait à quel point elle trouvait ça "choquant" qu'on soit dans une société qui différencie le corps de l'esprit, ce qui fait qu'on cherche à traiter le corps seul lors de pathologies, sans se poser la question du mental, psychisme, esprit et autre. nous sommes un tout, pas juste une enveloppe à modeler d'un côté et un esprit dont, et c'est contradictoire, on ne s'occupe pas ou très peu.
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> bref, je suis dans ces questionnements depuis un moment, je suis suivie par une psy, on aborde un peu mes soucis de nourriture (je ne suis en mauvaise santé, globalement, mais en obésité à cause de mes crises de boulimie/hyperphagie) et de rapport au corps, aux autres etc... je pense que c'est primordial lorsqu'on veut "changer de vie". car il ne s'agit pas juste de changer de corps. il faut trouver ce qui nous correspond, nous fait du bien, prendre soin de soit, dans un ensemble (ce que, clairement, j'ai du mal à faire en ce qui concerne la nourriture).
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> ça me fait penser à ce qui m'est arrivé il y a 1 an qui rentre en totale contradiction avec ce que j'essaye de faire, pour aller bien mais qui représente bien la manière de penser et d'agir de certaines personnes qui nous enfoncent plutôt de nous aider : j'ai été sectionnée par la sécu et la caf pour être suivie à vie et donc j'ai du faire un examen complet (sang, urine, coeur, poumons, vue, dent... la totale!) pendant une journée. j'ai été reçue par une infirmière en fort surpoids qui, au bout de 3 secondes, m'avait jugée en obésité morbide, en danger, et que, elle-même ayant utilisé weight watchers, m'a conseillé de m'y inscrire pour "apprendre à manger des légumes". voilà voilà... elle ne m'a même pas laissé parler. j'ai été tellement choquée et humiliée que je n'ai su comment réagir. j'ai fait mes examens en serrant les dents, et je pense qu'elle a été surprise de voir mes résultats, excellents (pas de cholestérol, le coeur nickel...). car des légumes, j'en mange et je fais du sport (j'en ai toujours fait). je ne me goinfre pas de sucre et de gras tous les jours comme elle l'a sous-entendu. j'ai une ossature très lourde, une très forte poitrine, et c'est à prendre en compte pour l'IMC par exemple. ce qui n'est jamais fait, même dans des centres de santé à priori complet. en bref, je ne suis pas en mauvaise santé, malgré mon surpoids très important. mais ça, c'est impensable pour le commun des mortels. comme quoi, même parmi les gros (ou ancien gros), il y a des gens qui jugent sans savoir, avec leurs expériences personnelles qui ne sont pas la vérité absolue, qui donc, adoptent une attitude blessante et culpabilisante, sans chercher à comprendre. et qui, au final, n'aident absolument pas.
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> ce pavé pour vous dire que j'ai pris, encore une fois, plaisir à vous lire, et que j'espère avoir de vos nouvelles (des uns et des autres) dans ce sujet, avec des interrogations, des pistes psy, des conseils etc...
Intéressant ton retour d'expérience. Je ne sais trop que te dire sinon que je te souhaite un bon retour ici. Moi même je viens de m'inscrire il y a 15 jours mais effectivement j'aime cette appli qui est complète et interactive.
Je suis d'accord corps et esprit sont liés et on ne s'occupe pas vraiment de ce lien. Comme disait une personne ici le stress est un facteur important sur la prise de poids. Un mental apaisé c'est important pour entretenir un corps en sante. De même qu'un corps en santé sera un facteur positif pour le mental.
Je te souhaite en tout cas une belle réussite pour tes objectifs0 -
@stupendasarah bienvenue !
@Rosette95 Je suis ravie si lire toutes nos réflexions t'as été utile !
Pour le surpoids et la santé, je suis d'accord que l'IMC est un indicateur... parmi d'autres (comme le poids aussi n'est pas une valeur absolue, variable selon la masse musculaire ou l'ossature).
Moi désormais je surveille plusieurs éléments, un peu comme on ne peut pas résumer une personne juste au cholestérol ou seulement à la tension :- Il y a aussi le rapport tourDeTaille/taille qui est intéressant pour la graisse viscérale (plus néfaste que la "brioche extérieure" ou les cuisses).
- Et d'un point de vue purement esthétique (après tout ça fait aussi partie de la vie) le rapport taille/hanches qui peut être optimisé avec des exercices des muscles profonds type gainage ou pilates.
en tout cas, avec son corps, comme dans le reste d'ailleurs, il faut réussir à trouver ce qui est bien pour soit, sans trop de sévérité ni d’apitoiement, tout en écoutant les conseils extérieurs, mais pas en gobant tout. C'est un équilibre a mon avis inatteignable mais du moment qu'on s'en rapproche de plus un plus (même s'il y a des accrocs qui font revenir en arrière parfois), c'est déjà ça !
Belle fin de dimanche0 -
Bonjour bonjour,
Je reviens faire un debrief ici après 1 an de silence...
Je radote ce que j'ai écris plus haut (mais je sais que, comme moi, nombre de gens ne lisent pas en entier les posts de 2 pages ahah.) mais donc voici mon but en résumé :
- avoir une trace "pour moi" puisque souvent on oublie les détails de notre passé.
- permettre à d'autres utilisateurs du forum d'avoir une vue "à long terme" sur une perte de poids. (une perte d'une dizaine de kilo)
Le petit choc que j'ai eu récemment c'est que je me suis vue en maillot de bain en vidéo et... damned je suis nettement moins "grosse" que je le crois.
Je me targue pourtant d'être une fille perspicace et lucide (oui mes chevilles sont d'une épaisseur redoutable), pourtant je manifeste le même biais que nombre de personnes ayant maigris : je ne me vois pas telle que je suis.
Ce qui est rageant c'est qu'avec 10kg de plus je me voyais moins grosse que je n'étais (disons que malgré l'étiquette de mes pantalons, je me sous-estimais d'une taille ou 2 de pantalon). Désormais je me crois une taille plus grasse que je ne suis.
Rien de dramatique mais bon, c'est notable.
Voici ce que j'essaie de faire pour y remédier :
chez moi je porte davantage de cyclistes et autres leggings. Ainsi je suis plus souvent confrontée à la forme exacte de mon corps et j'ai l'impression que j'ai une vision plus juste de ma morphologie (je fais ça depuis quelques mois). J'avais vu qu'ils utilisaient cette méthode afin de permettre à des patientes souffrant d'anorexie mentale d'arrêter de se voir plus grosses qu'elles n'étaient. Par contre je n'arrive pas a trouver d'info là dessus, donc si vous connaissez une source qui en parle je suis preneuse !
Si d'autres personne ont des témoignages sur ce phénomène je suis intéressée !
Deuzio :
J'ai un peu repris de graisse suite à une problème de santé et un coup de déprime.
Rien de dramatique, 3kg et quelques cm de tour de taille.
Cependant je sais que c'est un moment très délicat : j'étais dans la phase de stabilisation finale et au lieu de rester plate, ma courbe remonte.
Je vais donc rallumer ma wii et relire l'anti-régime de michel desmurget.
bisous !1 -
@ScytheKairos , je viens de lire la totalité de ce topic et je me suis régalée !
Ma démarche ressemble fortement à celle que tu as initiée en 2017 mais j'ai quelques années et cm de tour de taille au compteur de plus que toi, du coup je vais peut-être en chier un poil plus, mais je suis motivée, ça va bien se passer !
J'avais fait le même genre de topic sur un autre forum sans le moindre rapport avec la nutrition, le fitness ou whatever, mais où je participais beaucoup il y a quelques années. Ce topic 36-15 mylife m'avait fortement aidée à voir les progrès effectués et les 11kg perdus progressivement à cette période là. Il m'avait aussi incitée à réfléchir au pourquoi du comment de cette dégringolade dans la prise de poids et le relâchement dans l'activité physique.
Les soirées pizzas/raclette/carbo/tartiflette/insérer un truc riche et trop bon pour qu'on ne se resserve pas, apéro, mojitos blablabla avaient clairement pris le dessus en terme d'envie sur les assiettes dimensionnées normalement avec des nutriments dignes de ce nom. Et clairement les émissions pourries dont on n'a pas idée de pourquoi on est devant, et les épisodes de séries à rallonge avaient également (dés)avantageusement remplacé la marche à pied, le footing ou la pistoche. Bref, ça de fait c'est la raison mécanique : mange riche, en trop grande quantité et ne fais rien, boom ! Tu rentres plus dans tes sapes !
Ensuite, comme c'est déjà bien abordé sur le topic, y a d'autres raisons, plus profondes, qui font que même si en me voyant en pied dans le miroir ou pire, en photo/vidéo, j'hallucinais totalement de me voir aussi grasse, toute idée de faire un effort pour y remédier me semblait inimaginable. Déjà sans me voir je m'imaginais bien plus mince (pas mince quand même, il me restait un brin de lucidité, mais certainement pas aussi costaude), ensuite, ainsi que c'est abordé dans le topic par plusieurs personnes, j'ai des souvenirs de m'être trouvée grosse, ou en tout cas trop grosse à des époques où je pesais des poids et entrais dans des tailles de vêtement dont je n'ose même plus vraiment rêver aujourd'hui.
Et puis y a un déclic qui s'est opéré à un moment dans ma tête, vers 2013 je dirais, un déclic d'explication de tous ces kilos amassés avec le temps, sans même m'en apercevoir vraiment consciemment. Je me suis aperçue que lors de ma première perte de poids importante une quinzaine d'années plus tôt, j'avais atteint une silhouette qui correspondait à mes objectifs mais également aux standards attendus pour une jeune fille d'une vingtaine d'années. Et que si c'était une victoire certaine sur le contrôle de mon propre corps, sans souffrance ni privations particulière pour y parvenir, c'était en revanche une défaite absolue pour mon sentiment de sécurité. Ouais, j'ai capté 15 ans plus tard que j'avais laissé les kilos et le gras s'amonceler parce que je me sentais super vulnérable en étant mince. A la merci d'un coup de vent ou d'un connard croisé dans une rue étroite... Tout le temps où j'ai mangé bien plus que nécessaire et où j'ai posé mon cul dans un canapé plutôt que de le bouger, une partie de moi se rassurait d'écarter un danger potentiel que je ne savais pas gérer.
Du coup j'ai oscillé entre les périodes où je me disais que ça allait bien les conneries mais que j'allais pas m'engraisser jusqu'à ne plus pouvoir bouger et les périodes où je lâchais l'affaire et profitais du sentiment de soulagement que mes bouées protectrices me procuraient face à une vulnérabilité dont je ne voulais pas.
J'ai pas tout à fait fini le processus dans ma tête d'ailleurs, je ne suis pas à l'aise à l'idée d'être de nouveau mince un jour, ça me fait flipper carrément. Mais quand à 96kg à 35 ans, je me suis retrouvée à 4 tous petits kilos des 100 fatidiques pour mon petit mètre 64, là la peur s'est exprimée sur d'autres domaines : AVC, infarctus, diabète et autres joyeusetés qui m'ont fait, et continuent de me faire, paniquer totalement. C'est que j'en ai 40 maintenant des années, mais j'ai mis une distance de sécurité relativement raisonnable entre les trois chiffres de balance et moi avec mes 87.5kg, du coup je m'y remets pour éradiquer tout risque de les voir menacer de nouveau.
Je suis pas au point au point sur comment je vais gérer l'après mais là ce coup-ci il faut que je me débarrasse des angoisses de fragilité et que je pense "renforcement". Si je suis musclée je risque rien hein ?0 -
Un de mes topics préférés du forum, assurément.
@ScytheKairos, @Hoder2017 : vous écrivez super bien. C'est un plaisir (bonheur ? ^^) de vous lire.
Par ailleurs, je pense que vous aidez énormément de personnes parla force de vos exemples et votre recul sur vous-mêmes.
Je continue de vous suivre et vous envoie des abonnés ! ^^0 -
Je me retrouve énormément dans vos témoignages @ScytheKairos et @Hoder2017.
Je vais essayer ton astuce des leggings à la maison, ça ne peut pas faire de mal .
J'ai aussi beaucoup de mal à reconnaitre mon corps, et j'ai pu faire le constat que c'est très dépendant de mon humeur. Il y a des jours où je me sens terriblement fière de mon parcours, envisageant la suite comme encore plus de bonheur à venir. Et certains autres, où je ne vois pratiquement aucune différence, où je ne pense qu'à ce que j'aimerais encore changer, et ceci m'apparait comme un Everest devant moi, qui me décourage et me dégoute.
En tout cas, merci à vous de partager vos expériences.
Cette appli est super mais c'est surtout le forum qui enrichie beaucoup l'expérience de MFP et les contributions de chacun(e)s.0 -
@tiffoutiffou contente si nos échanges t’intéressent je comprends cette fluctuation de vision des choses. Pour ma part j'ai ça avec TOUUUUT, le boulot, la minceur, les relations sociales, le bricolage, la VIE...
Des fois, dans des bons moments, je tiens des carnets de ces états d'âmes qui m'aident à visualiser leurs fluctuation et d'être moins sensible a mon état émotionnel du moment. C'est plus facile à dire qu'à faire, surtout dans les phases de découragement !
La lecture du psychiatre Christophe André m'est d'un grand soutiens pour améliorer ma gestion de ces émotions. Si tu ne connais pas, je te conseille vraiment de jeter un oeil à sa bibliographie
@pushpulll Merci infiniment pour ton enthousiasme, perso ça me fait vraiment chaud au coeur !
@Hoder2017 Je suis ravie si ce topic t'as apporté quelque chose !!!
Cet aspect de ton expérience me parle beaucoup :
" j'hallucinais totalement de me voir aussi grasse, toute idée de faire un effort pour y remédier me semblait inimaginable. Déjà sans me voir je m'imaginais bien plus mince (pas mince quand même, il me restait un brin de lucidité, mais certainement pas aussi costaude), ensuite, ainsi que c'est abordé dans le topic par plusieurs personnes, j'ai des souvenirs de m'être trouvée grosse, ou en tout cas trop grosse à des époques où je pesais des poids et entrais dans des tailles de vêtement dont je n'ose même plus vraiment rêver aujourd'hui. "
Merci d'avoir partagé ça. Je me sens moins "incohérente" ahah.
Pour le sentiment de sécurité, même si je ne partage pas ce fonctionnement avec toi (zut, moi qui cherche un jumeaux astral, ce sera pour une autre fois !), je comprends bien ce fonctionnement et j'ai déjà discuté avec des personnes qui fonctionnent comme ça aussi.
Je peux te donner une piste : je suis ultra petite et je n'ai pas du tout peur "physiquement". (alors que moralement je suis terrifiante ahah)
Il faut dire que j'ai la chance de n'avoir jamais subie d'agression grave. (Je me garderais donc bien de faire la morale a des gens qui ont vécu des expériences plus dures)
Quelques micro agressions comme la plupart des gens, mais rien de traumatique : 2 ou 3 bastons au collège comme beaucoup d'hommes, des comportements limites comme la plupart des femmes.
Enfin il reste que je fais 1m54. Je crois que c'est même 53 mais comme au collège je me rassurais en me disant que j'avais la taille d'allysa milano (a défaut d'avoir le reste de son physique ahah), je suis restée là dessus. Et comme les médecins ne mesurent pas les adultes, je peux rester dans le déni encore quelques délicieuses décennies.
En gros je suis un peu le degré zéro de la stature imposante. Mais j'ai la chance d'avoir développé une confiance en mes capacités, et ce grâce au sport, effectivement.
Point de départ :
Enfant j'avais spécialement peur car mes parents ne m'ont pas transmis l'idée d'un monde dangereux. (rassurez-vous ils ne m'ont pas non plus dit de suivre les inconnus !)
Statistiquement c'est la vérité. Les médias tentent de nous faire penser le contraire mais - hors zones de guerre - le monde n'as jamais été aussi sûre, policé. La probabilité de mourir de mort violente ou de subir de la violence ne fait que diminuer. Le "sentiment d’insécurité" est plus un biais qu'une réalité statistique.
Pensez à ne serait-ce que 200 ans quand on pouvait rencontrer "des bandits de grands chemins", il y a 50 ans, quand la violence conjugale était encore un sujet "humoristique", accepté socialement.
Bref, je m'égare, mais en tout cas travailler sur nos représentations et nos croyances peut être vraiment utile.
Ensuite j'ai grandis "en banlieue". Pas la "plus chaude" mais mais la plus calme non plus. Et sans faire d'angélisme, j'ai vu que les gens ne sont pas les sociopathes que la TV nous vend. Les psychopathes existent, mais pas davantage parmi les comptables que parmi les groupes qui zonent devant les gares le vendredi à la nuit tombée.
C'est un peu facile pour moi de dire ça : j'ai vu des petits garçons, parfois un peu enrobés et timides, qui sont venus à mon anniv de 11 ans par exemple, devenir des grands loubards progressivement. Du coup je sais que la plupart des grand loubards ne sont pas des dangers publics. D'ailleurs, certains d'entre-eux sont en fait des comptables dans la vie ou autres métiers peu sulfureux (évoqués précédemment ahah) mais "déguisés" pour se créer une carapace.
Une de mes astuces lorsque je sens que je succombe à la peur en croisant des groupes de types un peu louches : au lieu d’accélérer avec un air de victime, au contraire je ralenti, je me tiens bien droite, je prend un air serein de celle qui ne les as pas remarqué (même si je suis aux aguets parfois), parfois même je pousse le vice jusqu'à faire semblant de bailler. ça fonctionne très bien car ça leur renvoi un message du genre "je ne vous considère pas comme une menace", comme souvent ils sont très sensible aux rejets, ça les rassure. Eux aussi se détendent (oooh les petits loubards ont des petits états d'âme, ça les vexe de faire peur aux femmes). S'ils me parlent, je leur répond sereinement sans agressivité. Parfois je fais exprès de leur demander mon chemin ou une info sur la ligne de RER. La plupart des gens, si on leur montre qu'on les prend pour des gentils, sont ravis d'être gentils.
Et ça marche du feu de dieu. C'est déjà arrivé qu'ils me remercient. BREF, je vais pas épiloguer là dessus (sauf si on me relance, je suis un vrai moulin a paroles), mais ce sont des choses que peu de gens essayent.
En résumé je fais un peu comme dans le film "l'homme qui murmurait a l'oreille des chevaux" mais avec les gens louches.
Toutes ces choses dites, il reste une vérité : certaines personnes sont réellement des menaces.
Pour ma part j'ai la chance d'avoir fait du kung-fu entre 15 et 22 ans. Clairement ça aide a se sentir confiante.
Je ne suis pas ultra technique en baston, mais déjà je sais que l'effet de surprise peut potentiellement me sauver. Ensuite je sais que, quoiqu'on dise, un petit gabarit "qui sais se battre" peut gagner contre 1 grand gabarit qui ne sait pas. Si si. Vous pensez que c'est Bruce Lee ou Donald Trump qui gagnerait un combat ? Et que savoir réagir vite peut faire fuir un assaillant.
La pratique du kung fu m'a fait prendre conscience de mes forces (rapide, stable car centre de gravité bas, plus proche pour taper dans les couilles) et de mes faiblesses (allonge évidemment, détente, sprint), du coup c'est plus facile d'envisager une stratégie de défense si besoin. J'ai pu combattre à l’entrainement contre des hommes (dans ces clubs on est souvent peu de femmes) et savoir ce que ça fait.
Donc pourquoi pas t'offrir un punching ball ou autre pour t'entrainer chez toi, ça défoule, ça renforce, ça habitue a considérer son corps comme une arme mortelle ahah. (moi j'en suis une avec 10 centimètres de moins, alors toi, avec de l’entrainement tu peux être une arme de destruction massive !)
Désolée pour le pavé, mais vous avez remis une pièce dans la machine ahah !1 -
@ScytheKairos Merci pour cette longue réponse. Du coup je vais essayer de préciser un peu plus car je ne me sens pas particulièrement en danger constamment et je crains d'avoir pu donner cette impression dans mon post précédent ce qui a orienté ta réponse dans ce sens.
J'ai grandi, et je vis toujours où j'ai grandi, en banlieue également. Pas la plus chaude mais pas la plus fraîche non plus, loin de là. On est plus dans la tour de 18 étages et les vendeurs à la sauvette de marlboro du bled que dans la zone pavillonnaire et le marchand de glaces ambulant vers chez moi. Et j'ai eu les même loubards que toi dans ma classe et c'était mes potes au collège parce qu'on a grandi ensemble et que si je savais que certains d'entre eux avaient des activités discutables, je savais aussi que c'étaient souvent des chouettes personnes (à part deux-trois teignes avec qui aucune discussion n'est réellement possible mais bon, pas la majorité, loin de là). Et clairement, d'expérience, je me sens nettement plus à l'aise au milieu de mon quartier pourri que dans une fête avec que des Monsieur Dupont alcoolisés qui ont la main au cul facile.
Du coup, mon sentiment de vulnérabilité ne vient pas exactement de l'extérieur, il vient plus de moi-même et de ma propre représentation. Pour aller plus dans le détail, j'ai beaucoup de force physique. Je pense que c'est lié à une pratique sportive très intensive pendant une grande partie de mon enfance et de ma jeunesse et à une stature plutôt carrée, larges épaules, dos musclé et gros biceps (la natation j'imagine). J'ai souvenir d'avoir toujours pu porter des machins super-lourds sans avoir la sensation de faire un effort monstrueux par exemple. Bon, ce truc là a toujours agi sur moi comme un gage de confiance dans ma propre force et comme toi, je ne m'étais jamais sentie particulièrement en danger. Mais à un moment donné j'ai minci. Vraiment beaucoup, certainement plus que ce que je pouvais encaisser et je n'en avais pas conscience. Je n'étais pas physiquement en danger ou en carence (IMC et tailles de vêtements normaux) mais pour la première fois de ma vie j'avais moins de force. En gros j'avais fait fondre ma masse musculaire en même temps que ma masse graisseuse je suppose. Et du coup, même si ce sentiment était loin d'être omniprésent pendant les 10 ans où j'ai conservé ce poids et cette silhouette, il s'est malgré tout insidieusement installé.
J'avais 18-20-25 ans et plus les années passaient, moins je supportais les regards posés sur moi, les connards qui te sifflent comme un clébard quand tu passes dans une rue, ceux qui viennent t'expliquer qu'ils veulent t'épouser après t'avoir taxé une clope, les relous qui se collent dans les transports en commun et bref, la vie d'une jeune femme n'importe où en France je pense. Je n'y avais pas été réellement confrontée avant, au début j'étais enfant, puis ado mais clairement "garçon manqué" du coup pas dans la cible, puis ensuite j'étais trop grosse pour eux j'imagine... Du coup, le choc de la découverte a été un poil trop violent pour moi à mon avis et j'avais plus cette force physique sur laquelle j'avais toujours pu m'appuyer et plus non plus l'endurance et l'explosivité que j'avais eue par le passé pour m'assurer une fuite efficace façon bip-bip et le coyote. Bref, reprendre du poids m'a blasée mais également soulagée d'un truc ingérable pour moi et je suis forcée de le reconnaître.
Ceci étant posé, le fait d'avoir mis le doigt dessus me permet d'envisager autrement une nouvelle perte de poids durable. Je suis plus âgée déjà, sans doute plus armée mentalement du coup et ce qu'il me reste de masse musculaire va être mis à profit et affûté pour combattre le stress irrationnel qui m'a retenue de m'y mettre pendant toutes ces années (en partie hein, la flemme et la voracité ont joué leur rôle aussi entendons-nous bien ) .1 -
@Hoder2017 : ma remarque va être très superficielle par rapport à la complexité de la situation mais c'est juste en clin d'oeil. Tu pourrais te mettre à la musculation pour reprendre de la masse musculaire. A poids équivalent, plus musclée tu seras beaucoup plus fine et forte.
La fonte musculaire est effectivement redoutable et décourageante lorsque l'on mincit sans être vigilant à pratiquer un activité physique suffisante et sans manger suffisamment de protéines.
A ta dispo si tu veux des conseils dans ce domaine ! ^^0 -
Graaaaave je veux des conseils dans ce domaine ! J'ai dû le dire ailleurs, je suis totalement néophyte dans ce domaine et jusqu'à mon inscription ici, la muscu pour moi ça voulait dire pousser ou soulever des trucs super lourds avec ses jambes ou ses bras sur des bancs de torture dans des salles remplies de gars et de filles super sculptés qui te regardent galérer avec un air désolé .
Du coup bon, je me le sentais moyennement. Mais toi, et JL et S8n_ m'avez donné une autre vision du truc et je me suis aperçue que j'avais déjà fait de la muscu sans le savoir. J'ai fait le focus T25 de Shaun T (la première session, alpha je crois) pendant plusieurs mois en 2013 je pense. Y a du cardio mais pas que, les sessions legs, abs et total body circuit comportent leur lot de muscu finalement.
J'ai toujours ces vidéos dans ma box, tu penses que ça pourrait être un point de départ éventuellement ? Là, je ne fais que du gainage, environ 7 minutes tous les deux jours mais je peux me motiver pour des programmes plus longs type T25. Je me sens encore trop empotée pour me tenter l'inscription à la salle, mais j'y viendrais peut-être (mon compte en banque ne m'a pas remerciée la seule fois où j'ai tenté le coup, 2 mois d'assiduité, un an d'abonnement payé mensuellement, bravo Hoder ! du coup bon ça retient ).
Je peux aussi faire un topic dédié pour pas squatter celui-là, dans lequel je pêcherais des conseils, poserais mes questions et vous ferais part de mes progrès (et régressions le cas échéant, meuh nooooon, y en aura pas !)0 -
Yes pour le topic dédié. ^^
Mais globalement, pour démarrer, le genre d'entrainement que tu évoques sera intéressant pour retrouver la forme, notamment au niveau cardio.
Ensuite, il faudra avoir un focus plus spécifique sur le développement musculaire avec un entrainement en musculation (avec des poids, bancs de torture, etc. ^^ mais en version fun, oui ça existe) ou au poids du corps version street workout ou Méthode Lafay.
Dans tous les cas, mange suffisamment protéiné et n'axe pas tout sur le cardio. Il faut que tes muscles soient sollicités suffisamment intensément pour comprendre le message "le corps est en restriction de calories mais le peu de calories - notamment les protéines en quantité suffisante - que je reçois je vais les utiliser pour conserver, voire développer, ma masse musculaire qui est mise à l'épreuve régulièrement, bon sang !".
Autrement, la restriction calorique ira taper également dans le tissu musculaire (catabolisme).0 -
Bonjour !
Je suis de retour après une longue absence...
Tout allait bien, j'étais svelte, je marchais pas mal de bornes par semaines donc 30 à 60min pour aller au travail, j'allais à la piscine, je mangeais raisonnablement sans compter les calories et sans me priver de repas festifs...
LORSQUE... patatras le confinement !
Télétravail assise sur ordi + loisir assise sur ordi (je m'étonnes encore de ne pas avoir développé d'escarres !) + stress de compenser l'absence de collègues = IMC 25
Mais surtout : Ramollissement général (notamment les muscles transverses) et prise de graisse (au moins 1 taille ou 2, plus aucun pantalon ne me vas).
Donc retour à la case départ .
... non en fait car je connais le chemin de la victoire désormais et je sais qu'il est atteignable pour peu que je soit patiente et indulgente.
Ma tactique alimentaire (susceptible d'évoluer) :
Constat : Chez moi la nourriture appelle la nourriture comme chez d'autres le sucre appelle le sucre.
Stratégie : réguler la glycémie etc + favoriser la satiété
1°) jeûne alterné 16:8 (avec fenêtre le soir pour ma vie sociale aussi)
2°) favoriser les aliments à charge glycémique restreinte ou faible en début de journée
3°) privilégier aliments à fort indice de satiété en fin de journée
Constat : la marche est un sport qui me va, qui me fait découvrir des endroits, penser, et régule mon appétit
Stratégie : chaque minute bonus compte !
4°) pour le trajet travail, favoriser les correspondances "sympa" quitte à marcher davantage pour aller à la station idéale
5°) descendre les poubelles (mdr je le fais jamais, c'est mon chéri qui va être content)
6°) choisir des relais-colis vinted un peu loin de chez moi (environ 20 à 40 min)
C'est suffisant pour commencer, je suis à l'écoute de vos idées.
bises1 -
Arf, saloperie de confinement. Il m’a remis dans la bouffe aussi. Sans dommages trop importants mais quand même mon sens de la satiété s’est mis en opposition franche avec mon envie dévorante de bouffer des conneries n’importe quand. C’est pas simple du tout de revenir à une quantité moindre mais suffisante.
Ton plan m’a l’air bon ! Je remarque également que quand je marche ma perte est plus régulière et stable que quand je feignasse et prends ma bagnole toutes les 5 minutes.
Bon courage pour la remise en route, ça devrait aller vite et bien maintenant que tu te connais et que tu sais dans quel piège faut éviter de sauter à pieds joints !0 -
Merci pour ton témoignage et tes encouragements @Holder2017 !
pour aller dans ton sens sur la marche : http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2017-12-29/balance-interne-homeostat-poids
C'est vrai que je me sens beaucoup plus "armée" qu'en 2016... je sais que c'est possible et pas si éprouvant (même si ça reste un défi)0 -
Ah ouais c’est un peu ouf cet article. Là il est un peu tard pour que mes neurones connectent tout bien mais je vais relire ça demain à tête reposée et regarder si y a pas d’autres machins là dessus sur internet.
Merci pour le lien !0 -
Ravie de participer à diffuser d'idées intéressantes (même si je n'ai pas la prétention de pouvoir bien les analyser).0
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