Besoin d'un p'tit coup de main pour améliorer ma perte !
Réponses
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Sur un autre forum où je vais, il y a une femme qui après avoir yoyoté toute sa vie et s'être trouvée en obésité morbide (elle a perdu plusieurs fois plus de 50 kilos) s'est retrouvée en fin de compte avec un IMC "normal" il y a dix ans. Depuis, pour conserver cette "normalité", elle est obligée de manger un tout petit peu en-dessous de sa DER, et dès qu'elle approche sa DER, elle recommence immédiatement à grossir. C'est juste pour dire que oui, il y a des lignes générales qui sont valables pour la plupart des gens, mais oui aussi, il y a des exceptions et tout le monde n'a pas exactement les mêmes problèmes.
Il me semble aussi, mais je n'ai pas le temps de le rechercher plus précisément, que Desmurget parle quelque part dans son livre du fait que souvent (mais pas toujours), les gens qui se sont trouvés en obésité ont plus faim que les autres toutes choses étant égales par ailleurs.
Et c'est bien sympathique de dire "il ne faut surtout pas avoir faim", mais pour certains, dont moi, je suis obligée d'avoir faim au moins un tout petit peu pour seulement maintenir (sans parler de perdre). Quand j'obéis à la règle "ne pas avoir faim", je grossis immédiatement.0 -
Les adipocytes sont éternels et lorsqu'ils sont vides, ils sécrètent des signaux chimiques qui disent "remplissez-moi" . plus ils sont nombreux, plus le signal est fort et la faim intense. Cela explique que les ex-obèses aient plus faim que les autes.
Nous devons apprendre à domestiquer cela.0 -
DidierDozer a écrit: »Les adipocytes sont éternels et lorsqu'ils sont vides, ils sécrètent des signaux chimiques qui disent "remplissez-moi" . plus ils sont nombreux, plus le signal est fort et la faim intense. Cela explique que les ex-obèses aient plus faim que les autes.
Nous devons apprendre à domestiquer cela.
Didier, tu as accompli quelque chose de remarquable et d'éminemment rare : maintenir pendant des années (depuis 4 ou 5 ans, si j'ai bien lu) une perte très conséquente de 45 kilos (à 8kg prés). Bien peu de personnes peuvent se targuer de cette réussite, surtout sur ce qui commence à être du long terme [entre 1% et 5% des gens (au mieux) selon les études].
Je trouve que ça dénote d'une volonté étonnante et d'un très grand courage pour maintenir sur la durée un style de vie quasi ascétique, où tout est contrôlé (du moins 6 jours sur 7). Je sais que moi, j'en suis (et serais à jamais) incapable, tout comme 95 à 99% de la population, d'ailleurs...
Par contre, ce que tu dis ci-dessus est faux, d'un point de vue scientifique, et je sais qu'en essayant de te le démontrer, je risque de m'attaquer au paradigme fondateur (et fondamental) qui guide ta démarche - et ton quotidien. J'espère que tu ne m'en voudras pas trop !
1) "Les adipocytes sont éternels"
Aucune cellule du corps humain n'est éternelle. Point.
2) 'lorsqu'ils sont vides, ils sécrètent des signaux chimiques qui disent "remplissez-moi"'
Oups... également faux, d'un point de vue scientifique.
C'est quand ils sont pleins, qu'ils sont à l'origine de la sécrétion d'une hormone de satiété, appelée la leptine. Cette hormone dit en gros au cerveau : "c'est bon, Robert(e), t'as bien fait tes stocks de gras, ton assurance-vie contre la prochaine disette est au max, arrête donc de te goinfrer comme ça, c'est inutile à présent !"
Le problème des obèses (enfin, un de leurs très nombreux problèmes), c'est que leur hyper-insulinémie quasi constante les a rendu "résistants" à l'action de la leptine (pour ceux que ça intéresse, voir la très intéressante vidéo du Dr Robert Lustig, pédiatre endocrinologue qui a décidé d'aider les gens à se convaincre que l’excès de sucre les rend malades - voir vers la minute 12 - le tout est sous-titré en français).
Le fait d'être en forte déplétion calorique inhibe très rapidement (dés les premières heures) la sécrétion de leptine. Ce qui ne fait de toute façon aucune différence pour un obèse, vu qu'au naturel, il ne la "voit pas" (les récepteurs dans son cerveaux sont bloqués sur "off").
3) "plus ils sont nombreux, plus le signal est fort et la faim intense"
Comme on a démontré que la proposition n°2 est fausse, ceci rend cette dernière affirmation tout aussi fausse...
Ce qui est vrai, par contre, c'est que le nombre d’adipocyte, à priori déterminé à la naissance, peut croitre du fait d'une "suralimentation" de l'individu quand ceux disponibles sont pleins... ben oui, ne pouvant pas se remplir au delà d'un extrême physiologique, faut bien que le corps en fabrique d'autres pour stocker les dizaines de kilos de gras qu'on lui demande gentiment de prendre...
Mais quand on perd du poids, les adipocytes surnuméraires ne sont pas détruits (malheureusement), ces cellules sont renouvelées, quand elles meurent. Ce qui rend donc l'action de l'insuline d'autant plus efficace chez les ex-obèses, dans son rôle de stockage des graisses.
rem : Didier, tu dis à un moment sur ton blog avoir testé "une méthode pour faire se détruire les adipocytes surnuméraires". C'était donc au final pipeauté ? (dommage).
Donc, voici le raisonnement suivi très majoritairement par les candidats à la perte au long cours, d'ailleurs corroboré par une partie des scientifiques
a)- on ne peut pas perdre de poids autrement que par une volonté d'airain et des privations salutaires, voire expiatrices ("nom de Dieu, si on est gros c'est qu'on a trop bouffé pendant trop d'années ! Privons-nous un max, on perdra un max !" ou comment le "manger moins pour perdre plus" est devenu le mantra dominant)
b)- pas de bol, on sait à présent que l'organisme - cet ingrat qu'on essaie de sauver malgré lui ! - résiste à la privation comme un beau diable (plateaux et rebond pondéral, faim et envies frénétiques d'aliments obésigènes, modifications hormonales, changements physiologiques au niveau de l'appareil digestif faussant la satiété, etc et des meilleures !). Par exemple, on perd sa capacité à maigrir facilement, sauf à maintenir un apport calorique nettement inférieur à sa DEJ.
c)- du coup, c'est la guerre entre lui (l'organisme) et nous !!! Une guerre de tranchée, faisant passer 14-18 pour une aimable plaisanterie (comme pourrait l'expliquer Didier, "rien n'est possible sans une discipline ancrée au corps, quasi permanente"). Il faut notamment s'en prendre à tout ce qui aurait le malheur de faire tousser notre taux d'insuline - d'où le succès du "low carb".
Comme dans toute guerre, les attaques et autres mesures de rétorsion sont terrifiantes ! Nous sommes donc condamnés à manger nettement moins qu'un individu lambda faisant le même poids et ayant la même taille et le même age que nous, ET DONC à ne plus pouvoir s'alimenter "normalement" et ce à vie ! (exit les succulents glucides, sous peine de refaire de la couenne à la moindre inflation de notre taux d'insuline). Et bien sûr, il est nécessaire - quasi obligatoire - de maintenir un haut niveau d'activité physique. Ce qui en soi n'est pas mauvais, sauf si ça devient subi ou excessif, voire maladif...
Et si on a la chance de faire partie des rares élu(e)s à pouvoir maintenir une quelconque perte pondérale sur le moyen/long terme, on court par dessus le marché le risque de développer des troubles sérieux du comportement alimentaire (ex : boulimie...) [dixit Zermatti, le nutritioniste et Apfeldoefer, le psychiatre, corroborés ici par certains témoignages].
Tout ceci est d'une déplorable banalité, on nous le vend comme une sorte de "punition divine" : tu as été gros, tu as péché, maintenant c'est le purgatoire au quotidien (ou bien le "bypass"... ce qui ne doit pas en être loin !)
C'est pour cette raison - car j'y croyais aussi, à cette règle démoniaque, "avant" - que j'avais décidé d'arrêter là mes tentatives de retrouver la santé en perdant le plus possible de mon excédent adipeux (via des "régimes" aussi inefficaces que coûteux).
Mais bonne nouvelle ! Il y a une lueur d'espoir... Plutôt que de lutter à mort avec soi-même, il est possible de "tromper l'ennemi", de faire en sorte que son propre organisme NE SE RENDE PAS COMPTE qu'on est en train de le vider, petit à petit, de son trop-plein d'énergie stocké dans un compte en banque inaccessible : le gras !
Je suis très loin d'être une personne "chanceuse" (c'est-à-dire à la génétique parfaitement efficace pour rester honteusement mince). J'ai passé presque 25 ans à être en surpoids ou obèse, et à battre régulièrement mes records sur la balance (comme beaucoup de monde ici !). Je n'ai pas particulièrement le profil d'un champion olympique - je n'arrive même pas à aimer la course à pied ! - ni même d'un ninja à la volonté maniaque !
Et pourtant, je peux faire des repas comme celui d'hier soir.. tout en continuant de perdre tranquillement mon demi-kilo de graisse par semaine
Panzani - Coquillette Cuite, 250 g
Lesieur - Isio4, 1 càs
polenta crémeuse (100 g)
Jambon Cuit à L'os, 35.0 g
Frais - Peche, 75 gr
Pain Français - Pain Complet, 19.0 g
Chebris cheese, 11.0 g
Moelleux Au Chocolat, 47.0 g cooked cake
pate d'amandes, 8.0 g
Noisettes, 15 gr
Ananas, 125 g
Cherchez l'erreur...0 -
Nos sources diffèrent, voici un lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Adipocyte
En fait, les adipocytes naissent avec nous puis en cas de sur-remplissage se multiplient. Enfin, lorsqu'on les vide, elles restent là et ne meurent pas, du moins pas avant notre corps ...ce qui pour moi est une éternité.
Secondo, l'absence d'une hormone est parfaitement identique du point de vue du cerveau à la présence d'une autre hormone. Cela permet de voir simplement le fonctionnement du système.
Tertio, la méthode que j'ai faite fonctionne pour éliminer des adipocytes. C'est un mélange d'IF et de régime paléo. Pour les anglophones : The CarbNite Solution. Tout est expliqué.
Enfin, je prend tout à fait le même type de repas que toi. Je dis que je contrôle mon alimentation, pas que je me prive.
J'aimerais tes sources d'articles pour les adipocytes, cela me permettra de me mettre à la page si besoin. Perso je me réfère aux études de pharmacie de mon épouse ainsi qu'aux articles scientifiques donnés dans The CarbNite Solution.0 -
Nos sources diffèrent, voici un lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Adipocyte
En fait, les adipocytes naissent avec nous puis en cas de sur-remplissage se multiplient. Enfin, lorsqu'on les vide, elles restent là et ne meurent pas, du moins pas avant notre corps ...ce qui pour moi est une éternité.
Secondo, l'absence d'une hormone est parfaitement identique du point de vue du cerveau à la présence d'une autre hormone. Cela permet de voir simplement le fonctionnement du système.
Tertio, la méthode que j'ai faite fonctionne pour éliminer des adipocytes. C'est un mélange d'IF et de régime paléo. Pour les anglophones : The CarbNite Solution. Tout est expliqué.
Enfin, je prend tout à fait le même type de repas que toi. Je dis que je contrôle mon alimentation, pas que je me prive.
J'aimerais tes sources d'articles pour les adipocytes, cela me permettra de me mettre à la page si besoin. Perso je me réfère aux études de pharmacie de mon épouse ainsi qu'aux articles scientifiques donnés dans The CarbNite Solution.0 -
Les adipocytes meurent au bout d'un moment, mais c'est assez long en effet. J'ai souvent lu que c'était environ 2 années, mais je ne retrouve pas de sources probante là.
(Ton lien Wikipédia n'explique absolument pas que la cellule est éternelle…)0 -
Pas de soucis pour moi. Allez lire le livre The CarbNite Solution de Kiefer. Il explique bien mieux la chose que moi et surtout avec des sources (que j'avoue avoir survolées plus que lues) fournies et reconnues par le corps médical.
En tout cas, le nombre de cellule ne baisse pas et c'est que qui compte pour le résultat au niveau des sensations. Ensuite, il y a plein de moyens de contourner le problème mais ce qui importe c'est la motivation.
Je pense que ce sujet peut mériter un post complet. Cela serait intéressant pour avoir une info la plus exacte possible.0 -
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"Nous ne sommes pas égaux devant la prise ou la perte de poids. Pourquoi ? Et pourquoi certaines personnes regrossissent-elles plus après un régime que d'autres ?
Nous ne prenons pas du poids de la même façon car nous n'avons pas la même génétique ou le même métabolisme. Mais la principale inégalité est celle qui empêche de maigrir. L'obésité se définit plus comme la difficulté à maigrir que la facilité à grossir. Le poids dépend des adipocytes. Mais il y a deux façons de grossir. Soit les cellules graisseuses gonflent soit elles se multiplient. On peut ainsi en produire toute sa vie. Dans ce cas, quand on va regrossir, on va élever son poids d'équilibre à cause de cette multiplication des adipocytes. Or, une cellule graisseuse une fois créée ne peut pas disparaître."
Maigrir sans regrossir, Est-ce possible ?, Dr Jean-Philippe Zermati, Poches Odile Jacob0 -
@DidierDozer, là tu fonctionnes par "approximations" (celles du bouquin que tu cites ?), le genre d'approximations qui permettent de raconter un peu ce qu'on veut... Exemple d'approximation : pendant des milliers d'années, on a cru que la terre était plate. Tu me diras, "et alors, qu''est-ce que ça change au quotidien qu'elle soit ronde, c'est quasi pareil, non ?"
La préhistoire de la perte de poids, c'est le régime hypocalorique. On ne connaissait que ça, et pourquoi pas ? Une énorme industrie s'engraisse sur cette mane (d'autant plus que comme ça ne marche jamais, les mêmes pigeons peuvent se faire plumer plusieurs fois !)
Pour faire court, ce n'est pas le fait que les adypocites soient vides qui déclenchent les défenses métaboliques, c'est le fait que le corps s'en aperçoive... Et il y a moyen d'éviter ça, en fuyant comme la peste les régimes trop restrictifs, ce qui est une très bonne nouvelle ! (Surtout que la démarche en question évite les principaux dangers de ces régimes, qui a minima ne servent à rien pour 95% des gens)
Pour en revenir à la question d'Astravia que se passera-t-il le jour où elle en aura marre de se priver pour perdre si peu, et lâchera la bride à son organisme ?0 -
Les adipocytes meurent au bout d'un moment, mais c'est assez long en effet. J'ai souvent lu que c'était environ 2 années, mais je ne retrouve pas de sources probante là.
(Ton lien Wikipédia n'explique absolument pas que la cellule est éternelle…)
https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/9133/Bissonnette_Simon_2012_memoire.pdf Ce mémoire indique ceci :Quelques études ont évalué l’espérance de vie moyenne des adipocytes. La méthode d’incorporation de l’eau deutérée dans l’ADN a permis d’évaluer que durant 9 semaines, le taux de renouvellement des adipocytes leur prédisait une demi-vie de 240 à 425 jours (64).
Une autre étude a démontré que le taux de renouvellement annuel des adipocytes est légèrement inférieur à 10% et la demie-vie est de 9 ans, selon des analyses effectuées sur l’intégration du 14C dans l’ADN d’adipocytes isolés de tissu adipeux sous-cutané et de la cavité abdominale de sujets exposés aux bombes nucléaires de la Guerre Froide, entre 1955 et 1963 (63). La différence de demi-vie observée entre ces deux études provient probablement d’une différence expérimentale majeure ; la première évalue prospectivement l’espérance de vie d’adipocytes, donc particulièrement ceux nouvellement différenciés, alors que la deuxième évalue plutôt l’âge moyen d’adipocytes ayant déjà survécu un nombre important d’années.0 -
Intéressant car la plupart des études que j'ai lues sur le maintien de poids et la pérennité de notre sveltesse disait qu'on perdait 10% des adipocytes par an s'ils restaient vides assez longtemps. Attention, cela ne veut pas dire qu'on les perd tous en 10 ans ! 10% des vides, donc il faut plus de 10 ans en étant mince pour espérer éliminer les surnuméraires.0
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